Une faillite qui vaut de l’or – FTX n’a de cesse de faire les gros titres ces derniers mois pour sa procédure de faillite en cours. Outre les pertes financières subies par les investisseurs, les frais juridiques engagés par la société créée par Sam Bankman-Fried suscitent régulièrement l’indignation. Les derniers relevés d’honoraires pour le mois de février des avocats et des conseillers en charge de la faillite de la société ne font pas exception. Ils font état d’un chiffre astronomique de 32,5 millions de dollars d’honoraires. Cette situation est difficile à accepter pour les débiteurs qui, eux, attendent toujours d’être indemnisés.
Les chiffres effrayants des frais juridiques de FTX pour le mois de février
Les derniers documents déposés au tribunal pour la procédure de faillite de FTX, disponibles sur Kroll, indiquent que les cabinets d’avocats impliqués ont réclamé un total combiné de 32,5 millions de dollars pour le mois de février.
Cette somme n’inclut pas la rémunération du CEO de la restructuration, John J. Ray III, qui a empoché 305 000 dollars en février. Les frais de Ray pour le mois de mars s’élevaient à un montant similaire. En revanche, la banque d’investissement Perella Weinberg Partners et le cabinet de conseil en faillite Landis Rath & Cobb ont facturé des montants nettement moins élevés pour le mois de février : respectivement 77 891 et 582 604 dollars.
Le cabinet d’avocats qui valait des millions de dollars
Sullivan & Cromwell, l’un des cabinets d’avocats impliqués dans la procédure de faillite de FTX, a facturé, quant à lui, un total de plus de 13,4 millions de dollars pour des travaux effectués pour la bourse en février par son équipe d’avocats et d’associés en plein essor.
Les employés de Sullivan & Cromwell ont collectivement passé plus de 12 000 h à travailler sur FTX en février. Selon les rapports, le cabinet récoltera à lui seul des centaines de millions de dollars avant que l’enquête sur la faillite de la bourse ne soit terminée.
La procédure de faillite de FTX continue de faire des vagues dans le monde des cryptomonnaies. Les frais juridiques astronomiques engagés par la bourse sont difficiles à avaler pour les débiteurs, qui attendent toujours d’être indemnisés, à l’image de FTX Japon qui a autorisé la reprise des retraits pour ses utilisateurs.
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