Détracteurs de Binance aux Philippines : la SEC entre maintenant en jeu

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Même rengaine dans le même paysBinance subit les attaques d’un think tank philippin, qui n’apprécie pas que la bourse d’échange de cryptomonnaies propose ses services dans le pays, sans aucune autorisation réglementaire.

Binance aux Philippines : d’une plainte à l’autre

2 demandes de bannissement en un mois : le think tank philippin, Infrawatch PH, a sans aucun doute une dent contre Binance.

En début juillet, le groupe de réflexion dépose une plainte auprès du ministère philippin du Commerce et de l’Industrie afin que les autorités sévissent contre la bourse d’échange de cryptomonnaies, qui opèrerait dans le pays sans disposer des autorisations légales requises.

Infrawatch PH avait alors essuyé un refus. Le ministère a rejeté la demande de l’organisation, en évoquant le manque de clarté réglementaire de la part de la Banque centrale des Philippines.

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Second tour des hostilités : la SEC en arbitre

Binance a gagné le premier round, mais Infrawatch PH ne s’avoue pas vaincu pour autant. Le think tank décide de porter plainte, cette fois-ci auprès de la SEC des Philippines. Le dépôt datant du 25 juillet, d’une douzaine de pages, demande au régulateur « de bannir immédiatement les opérations illégales de Binance » dans le pays.

Terry Ridon, qui est à la tête d’Infrawatch PH, a listé les éléments qui justifieraient un carton rouge à l’encontre de Binance. La bourse crypto ne disposerait pas de bureau à Manille. Elle ferait juste appel aux services de « sociétés tierces qui emploient des Philippins » pour assurer ses services techniques ainsi que son support client.

Terry Ridon a également ressorti les propos de juin dernier, de l’ancien secrétaire aux finances Carlos Dominguez qui affirmait alors publiquement que la SEC ou la Banque centrale du pays n’avait aucun dossier sur Binance.

Des arguments et des encensements

Dans l’espoir d’obtenir un KO, Terry Ridon rappelle les faits d’armes de la SEC, un clin d’œil bien évidemment loin d’être désintéressé qui est lancé au régulateur.

Il rappelle ainsi que l’agence « a bien servi le public » lorsqu’elle avait interdit « les services de prêt en ligne sans scrupules ». Le régulateur devrait alors en « faire de même pour les bourses de cryptomonnaies non enregistrées et non réglementées » aux Philippines.

Et bien que l’entreprise n’ait pas entre ses mains les autorisations réglementaires nécessaires, Terry Ridon souligne que Binance a proposé aux résidents plusieurs produits cryptos, dont du trading spot et de la négociation de produits dérivés.

Le dirigeant d’Infrawatch PH qualifie ces produits de titres pour soutenir le fait qu’ils tombent ainsi sous la supervision du régulateur, qui a alors le pouvoir de les réglementer et d’interdire leurs ventes « sans une déclaration d’enregistrement dûment déposée auprès de la SEC et approuvée par celle-ci ».

Binance continue ses efforts pour satisfaire les exigences des régulateurs dans différents pays. Les bras de fer règlementaire font actuellement partie du quotidien de l’entreprise, mais ils n’empêchent pas pour autant Binance de remporter des victoires commerciales majeures.

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Le Journal Du Coin

Un article de la rédaction. Le Journal du Coin, premier média d’actualités francophone sur la cryptomonnaie, Bitcoin, et les protocoles blockchain.

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