La machine infernale – Non, nous ne sommes pas dans une pièce de Jean Cocteau, mais bien dans la réalité. La faillite de la plateforme crypto FTX continue de faire des dégâts, telle une machine infernale. Dans ses rouages, Sam Bankman-Fried et ses lieutenants ont emporté des entreprises de renom telles qu’Apple, Netflix, mais également des banques ou encore des institutions.
Banques, médias, sociétés et institutionnels parmi les créanciers de FTX
La liste des créanciers de FTX a été rendue publique, il y a peu. Celle-ci révèle l’ampleur du désastre et dévoile également des créanciers de renoms (sociétés et institutions). FTX doit également de l’argent à pas moins de 10 millions de particuliers dont l’anonymat est – pour le moment – protégé.
Ainsi, ne sont pas épargnées, les sociétés FinTech et autres GAFAM comme Apple ou encore Microsoft.
Dans cette liste apparaissent également des médias tels que CoinDesk – qui pourrait, dans la tempête, être mis en vente par sa maison mère Digital Currency Group – ou encore le Wall Street Journal, mais aussi des réseaux sociaux comme Twitter, récemment acquis par Elon Musk.
Bien sûr, le secteur web 3 n’est également pas épargné. À travers les lignes de ce document, nous observons la présence de Yuga Labs, Genesis, qui a déposé le bilan récemment, ou encore celle de Binance Capital Management.
Société Générale, HSBC et Goldman Sachs : les banques ne sont pas laissées pour compte
Au-delà de différents institutionnels américains présents dans le document, des noms de banques attirent notre attention. La Société Générale, HSBC ou encore le géant bancaire Goldman Sachs qui se dit pourtant peu affecté par la chute de FTX.
On notera que la liste ne révèle pas les sommes que FTX doit à ces différentes entités. Toutefois, elle fait écho à la liste des 50 plus gros créanciers de l’exchange qui comptabilisent à eux seuls plus de 3 milliards de dollars de dettes.
Les conséquences de la faillite FTX ne font que commencer. Alors que le nouveau dirigeant de l’exchange, John Ray III, déplore une gestion catastrophique du temps de Sam Bankman-Fried, la chute des dominos continue dans l’industrie cryptographique, mais également à l’extérieur. Le procès de SBF, qui continue de plaider non coupable, mettra surement un point d’orgue à cette affaire.
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