Les layers 1 encore d’actualité. Alors que la tendance est à la création de L2 sur Ethereum, des blockchains dites de layer 1 continuent de se lancer. C’est notamment le cas de Venom qui vient de finaliser son troisième mois de testnet.
Venom : un nouveau L1 dans le paysage
Venom est une blockchain en Proof of Stake qui utilise l’algorithme BFT (Byzantine fault-tolerant) pour assurer le consensus entre les validateurs. Sans grande surprise, cette blockchain est destinée au déploiement d’applications décentralisées et, par conséquent, d’un écosystème DeFi complet.
Sous le capot, Venom dispose d’une architecture multicouche et multichaîne composée de :
- La Masterchain : la couche 0 qui coordonne et facilite la communication entre les chaînes ;
- Les Workchains : des blockchains de couche 1 personnalisable pour répondre aux besoins spécifiques de l’application qu’elles hébergent ;
- La Basechain : la première de Workchains qui héberge des applications décentralisées ;
- Les Shardchains : des unités de traitement séparées qui exécutent des transactions pour des smart contracts spécifiques.
Le réseau a recours au sharding dynamique, une méthode qui permet de gérer la charge en divisant ou fusionnant les Shardchains en fonction du volume de transaction.
Un testnet couronné de succès pour la blockchain
À la fin du mois d’avril, les équipes de Venom ont annoncé l’ouverture d’un testnet public. L’objectif est de permettre aux développeurs et utilisateurs de tester la solution avant son déploiement sur le mainnet. Trois mois après son lancement, le testnet semble être un succès. En effet, le réseau a dépassé la barre du million de wallets créés.
Au total, ces wallets ont réalisé 355 millions de transactions. 38 millions de smart contrats ont aussi été déployés.
En parallèle, les équipes de Venom continuent d’apporter des améliorations au réseau. En effet, au mois de juillet, le réseau a connu plusieurs évolutions majeures, dont l’amélioration de la vitesse des blocs ainsi que l’amélioration sur les interactions des shardchains.
Venom : un airdrop en vue ?
Évidemment, la chaîne dispose de son propre jeton, le VENOM, qui permet de payer les frais sur la chaîne et qui est collatéralisé par les validateurs du réseau. Face à la tendance des projets à effectuer des airdrops, nous ne sommes pas à l’abri que ce soit également le cas de Venom.
Dans ce sens, il peut être intéressant d’aller explorer le testnet en cours. À ce sujet, les équipes de Venom ont réalisé un tutoriel qui vous accompagne sur le testnet, de la création du portefeuille au mint d’un NFT. Pour rappel, Aptos avait distribué de nombreux jetons aux utilisateurs qui avaient mint le NFT du testnet.
Alors que Venom lance son L1, d’autres blockchains font le choix d’abandonner ce modèle. Par exemple, Celo envisage de mettre les voiles sur Ethereum, en tant que layer 2.
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