L’Ukraine étudie le vote électronique via la blockchain de NEM
NEM a annoncé hier que la Commission Électorale Centrale (CEC) de l’Ukraine avait mené une première expérience concernant les possibles utilisations de sa propre blockchain pour les élections régionales et nationales.
La plateforme NEM à la rencontre de l’Ukraine
Il semblerait bien que l’e-voting ait la côte ces temps-ci. Après les récents essais conduits à l’EPFL via le C4DT et le laboratoire DEDIS, c’est au tour de l’Etat tampon présidé par Petro Poroshenko, l’Ukraine.
Un peu plus d’une douzaine d’années après la révolution orange et quatre ans après la très controversée manifestation Euromaïdan ayant conduit l’ancien président pro-russe Viktor Ianoukovytch à s’exiler dans le pays voisin, l’univers crypto semble progresser à pas de loups en direction du gouvernement ukrainien.
Ne précipitons rien… En effet, un membre de la CEC ukrainienne a annoncé enquêter sur la possible utilisation de la blockchain lors des élections.
C’est sur Facebook que l’employé de la CEC, Oleksandr Stelmakh, a demandé à ses proches et à son réseau d’amis de participer à un test de vote électronique mis en place via un partenariat avec la fondation NEM.
« Merci à la formidable équipe de NEM Ukraine d’avoir créé un test d’e-vote sur sa blockchain. Les personnes intéressées par ce dernier peuvent participer. Ce vote se déroule au sein de la célèbre plateforme blockchain NEM. » Source
Stelmakh stipule que :
« Une des propriétés des plus basiques de la blockchain est l’impossibilité de modifier les informations qui y sont enregistrées. C’est cette propriété en question que nous avons essayé d’utiliser pour enregistrer toutes les informations concernant les votes à une échelle locale. »
En ce qui concerne le choix de la plateforme, il note que :
« Il faut prendre en considération que cette expérience se déroule dans un environnement de test, lui-même basé sur la blockchain NEM. Les tokens tests NEM utilisés ont gracieusement été fourni par le représentant de la Fondation NEM d’Ukraine, Anton Bosenko. L’environnement test de cet e-vote sur la blockchain contient 28 noeuds. »
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Se servir de l’immuabilité de la blockchain
D’un point de vue financier, et en se basant sur les résultats de l’expérience, Oleksandr Stelmakh mentionne qu’un faible montant serait nécessaire pour placer un nœud dans chaque poste de police afin de pouvoir voter. Son prix serait aux alentours de mille euros. Le crypto-visionnaire a néanmoins souligné que le test était toujours en cours et que les « bureaux de votes » reposant sur les tokens tests étaient encore « ouverts ».
Le travail de cet employé du gouvernement représente le dernier effort en date concernant l’application des blockchains pour le dépouillement de votes; il semblerait que Stelmakh veuille aller plus loin afin d’utiliser la pléthore de possibilités qu’offrent ces dernières.
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Sources : CoinDesk ; Coinspeaker || Image from Shutterstock