La Chine confirme l’interdiction des STO

Collectionnez les articles du JDC en NFT

Collecter cet article

La Chine avait déjà levé la voix contre les cryptomonnaies  en septembre, juste un an après sa retentissante interdiction des ICO. Manifestement, les STO – Security Token Offering – n’auront pas non plus les faveurs des autorités chinoises puisque celles-ci sont également considérées comme illégales dans le pays.

La Banque populaire de Chine (PBoC), par la voix de son gouverneur adjoint – Pang Gongshenga renouvelé ses griefs contre les cryptomonnaies, tout en prévenant que les nouvelles Security Token Offering sont, à priori, tout autant illégales que les ICO.

« (…) les STO qui ont récemment fait surface sont encore une activité financière illégale en Chine. […] La monnaie numérique est devenue le complice de toutes sortes d’activités illégales et criminelles » Pang Gongsheng, gouverneur adjoint de la PBoC

Dans le jeu du chat et de la souris, c’est un secret connu de tous que les ICO locales utilisent des sociétés enregistrées à l’étranger pour contourner les interdictions, tandis que les investisseurs utilisent Tether et les VPN pour continuer à échanger des cryptoactifs, sans parler des plateformes OTC (« over-the-counter », de gré à gré).

Il est donc fort à parier qu’il en soit de même pour les STO, porteurs de projets comme investisseurs, trouveront un moyen de contourner l’interdiction aveugle, qui met dans le même panier projets sérieux et légitimes avec les escroqueries.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

Commentaires

Votre email ne sera pas publié. En publiant un commentaire, vous acceptez notre politique de confidentialité.


Recevez un condensé d'information chaque jour