Weiss Ratings : “Bitcoin a échoué comme devise”

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L’agence de notation américaine Weiss Ratings a fait part de sa certitude concernant l’échec de Bitcoin comme monnaie. Elle accuse la spéculation d’en être à l’origine.

Échec de Bitcoin

Si les agences de notation ne vous sont pas inconnues, que Fitch, Standard & Poor’s et Moody’s vous rappellent l’amer souvenir de la crise économique de 2008, et que les cryptomonnaies vous attirent autant comme ‘hodleur’ que comme fervent passionné et enthousiaste, vous avez alors sûrement croisé un jour ou l’autre le site web à la bande bleu foncé. Cela ne vous dit rien ? Alors peut-être, vous souviendrez-vous de la nouvelle qui avait ébranlé les Bitcoins maximalistes quand cette même agence de notation avait donné la première place du podium à ETH, avec un B et un C+ pour la monnaie de Nakamoto

En ce qui concerne BTC, rappelons que l’agence mentionne que cette monnaieobtient d’excellents scores en sécurité (mais) rencontre d’importants goulots d’étranglement sur son réseau, entraînant des ralentissements ”. De plus, lors de ce classement, aucun crypto-actif n’avait obtenu d’excellent score, c’est-à-dire un A.

Toujours est-il que la société dirigée par le Docteur Martin D. Weiss a récemment tweeté le message suivant :

“Malheureusement, #bitcoin a finalement échoué comme devise –les gens l’utilisent principalement pour spéculer. Cependant, ce n’est pas la faute de BTC.”

Il y a de cela quelques mois, l’entreprise basée en Floride avait établi une classification d’une centaine de cryptos, se focalisant sur leur facilité d’utilisation, mais aussi sur leurs rôles comme actifs numériques. Weiss reste cependant optimiste quant à l’avenir de ce type d’actifs. L’entreprise considère ces derniers comme une pure diversification d’un portefeuille d’investissement.

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Les raisons de cet échec

Il semblerait que de nombreux facteurs expliquent l’échec de Bitcoin, ne pouvant être utilisé comme moyen de paiement. La première, et celle que nous connaissons tous, est la très forte volatilité de cet actif. La deuxième reste le très faible pourcentage de PoS (terminaux de vente) mis en place par les commerçants. Selon les dires de Weiss, une lente suppression de cette option semble même être en cours.

De ce fait, la faible utilisation de Bitcoin a généré d’autres réseaux acceptant, eux, certains altcoins et rendant les transactions plus faciles, moins onéreuses mais aussi plus intuitives. D’autres points de vue mettront néanmoins en avant que BTC reste principalement une réserve de valeur, et n’a donc pas réellement besoin des caractéristiques d’un réseau plus rapide et performant pour les paiements électroniques.

De son coté, CryptoVest affirme qu’il y a un paradoxe dans la faible utilisation de BTC étant donné que le hashrate a fortement augmenté et a atteint des records. Néanmoins, le mining de BTC n’a rien à voir avec le nombre de transactions réelles opérées sur le réseau. La spéculation à proprement parler et le minage reposent sur les principes d’attentes (‘expectations’) et des “rémunérations” n’ayant que très peu d’effet sur la vente actuelle de bitcoin. En effet, la plupart des mineurs vendent leurs coins pour simplement couvrir leurs coûts.

Bitcoin BTCWeiss Ratings reste cependant très optimiste concernant la valeur de cette monnaie numérique sur le long terme. Dans un blog récent, l’analyste de Weiss ,Tony Sagami, mentionnait que la totalité de l’équipe “avait toutes les raisons de croire que nous verrons un rebond, et ceci très bientôt”.

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Sources : Weiss Ratings ; BC Focus ; Cryptovest || Images from Shutterstock

Jean-Armand Figeac

Jean-Armand est basé à Zürich et travaille depuis 2018 comme Consultant Blockchain pour l’entreprise phare du marché suisse des télécommunications . Son parcours dans la Fintech a débuté en 2016 comme analyste risque de crédit au sein d’une start-up Zurichoise. Il a oeuvré de nombreuses années pour diverses entreprises internationales de renom, des PME et TPME sur trois continents durant ces dix dernières années. Diplômé d’un Master en Banque et Finance de l'Université de Lucerne, Jean-Armand passe la majeure partie de son temps libre à perfectionner ses connaissances dans les langues étrangères telles que le russe, le swahili, l’arabe et l’allemand.

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