Un an avec le Créateur de Bitcoin, Satoshi Nakamoto, dans nos esprits et dans nos cœurs
Un ange gardien veillant sur Bitcoin ? Cette année 2023 s’achève, et comme depuis plus de 13 ans désormais, Satoshi Nakamoto, le créateur de Bitcoin (BTC) n’a donné aucun signe de vie irréfutable. Pourtant, le fondateur de ce réseau blockchain, qui est le socle originel de tout le secteur des crypto-actifs, revient souvent dans nos pensées. Que ce soit quand des bitcoins de son époque d’activité se remettent soudainement à bouger, que des faux Satoshi (ou « Faketoshi ») prétendent sans preuves être le génial inventeur, ou encore que sa pensée soit interprétée (plus ou moins fidèlement) pour justifier des modifications de l’écosystème Bitcoin.
2023 a vu fêter les 15 ans du white paper de Bitcoin
Le 31 octobre 2023, nous avons célébré la quinzième année du livre blanc (white paper) de Satoshi Nakamoto, introduisant le réseau Bitcoin. Ce dernier était voulu par le créateur comme un « système de paiement électronique liquide de pair à pair » (A Peer-to-Peer Electronic Cash System) permettant de s’affranchir des monnaies fiduciaires des États, ainsi que du système financier contrôlé par les banquiers.
Le 3 janvier 2024 qui approche, nous fêterons également le lancement du réseau BTC et son Genesis Block, c’est-à-dire le tout premier bloc miné par Satoshi Nakamoto en personne. Et bien que Satoshi n’est plus donné de signe de vie formel depuis 2011, son esprit plane toujours sur la cryptosphère.
Des bitcoins minés avant 2011 reviennent à la vie : le Retour de Satoshi ?
C’est la question que se pose la communauté crypto à chaque mouvement de BTC endormis depuis plus d’une décennie : est-ce que Satoshi Nakamoto vient de réveiller une petite part de ses bitcoins laissés en hibernation ?
Car il faut dire que, si les estimations varient et son incertaine, le fondateur du réseau blockchain a miné beaucoup (vraiment beaucoup !) de bitcoins au début du réseau, alors qu’il n’y avait encore que très peu de concurrence entre les mineurs. Surtout avec des récompenses de bloc à 50 BTC (contre seulement 6,25 BTC aujourd’hui, et 3,125 BTC en avril 2024).
Un consensus évalue la fortune en bitcoins de Satoshi Nakamoto aux environs de 1 million de bitcoins. Au cours actuel de la reine des cryptomonnaies, cela représenterait pas loin de 44 milliards de dollars ! Avec une telle quantité, le marché crypto tout entier pourrait être gravement affecté, en tout cas pour ceux qui pense que son Créateur pourrait nuire à sa Création. Mais même sans en vendre, on peut comprendre qu’un soudain réveil de BTC immobiles datant d’avant 2011 puisse être un signe du Grand Retour de Satsohi, qui affecterait fortement le secteur par sa simple parole.
Toujours un Faketoshi pour tenter d’usurper l’identité de Satoshi Nakamoto
S’il a fait mantes fois preuves d’être plutôt un anti-Satoshi, comment ne pas mentionner la menace que représente Craig S. Wright, le plus tristement célèbre Faketoshi. L’auto-proclamé Nakamoto (sans aucune preuve, mais avec des tonnes de falsifications) est en effet, un procédurier mauvais-perdant qui menace tous ceux qui contestent son affirmation incantatoire.
Durant cette année 2023 qui se termine, Craig Wright aura encore harcelé judiciairement la communauté qui soutient Bitcoin, et en particuliers ses développeurs. Heureusement, la justice et les juges commencent – eux aussi – à en avoir assez des manœuvres et mensonges de Craig Wright. Faketoshi et son entreprise Tulip Trading doivent, en effet donner des preuves concrètes sur la réalité de leur possession (imaginaire ?) de 5 milliards de dollars en bitcoins, avant de pouvoir continuer leur harcèlement des développeurs BTC. Autant dire que l’année 2024 ne risque pas de très bien se passer pour celui que toute la communauté crypto traite « de fraude » et « de menteur ».
Si Satoshi Nakamoto n’est plus avec nous dans les actes et les paroles, sa pensée Cypherpunk reste parmi nous. Son combat pour la décentralisation, pour la mise à l’écart des intermédiaires financiers et bancaires, et la résistance à la censure des États autoritaires (y compris de ceux qui se prétendent « démocraties ») est toujours là, au cœur de la cryptosphère, plus de 15 ans après la présentation de sa géniale invention : « Bitcoin: A Peer-to-Peer Electronic Cash System ».