Craig Wright, alias Faketoshi, doit prouver qu’il possède 5 milliards $ en Bitcoin (BTC)

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Faketoshi dans l’embarras. Cela fait malheureusement depuis 2016 que Craig S. Wright prétend sans aucune preuve être le créateur de Bitcoin (BTC), Satoshi Nakamoto. Et cela, alors qu’il a également déjà perdu de nombreux procès contre ceux qui affirment le contraire. Le plus tristement célèbre des Faketoshi est aussi bien parti pour perdre un autre procès, où la justice lui demande de prouver sa propriété sur plus de 100 000 bitcoins.

Affaire Tulip Trading contre tous les développeurs de Bitcoin (et ses forks)

Depuis 2021, le véritable Don Quichotte de la crypto qu’est Craig S. Wright (CSW) s’est élancé contre ses moulins à vent personnels : les « méchants » développeurs de Bitcoin (le vrai), ceux de son fork Bitcoin Cash (BCH), et même contre les développeurs du fork de ce fork, BSV, dont Wright contribue pourtant lui aussi au développement.

Notre Faketoshi les accuse de lui avoir « volé » sa géniale invention, qu’il ne veut partager avec personne – CSW ne connait pas l’open source, il brevette tout ce qui bouge, même ce qu’il prétend être à lui sans preuve.

Face à ce procès absurde, mais dont il faut malheureusement se défendre, s’est monté le Bitcoin Legal Defense Fund la même année (2021). Dans cette affaire, c’est la société Tulip Trading de Craig Wright, basée dans le paradis fiscal des Seychelles, qui prétend avoir « perdu » la bagatelle de 111 000 BTC… Pas une petite bourde, puisqu’on parle là de pas loin de 5 milliards de dollars, avec un cours de Bitcoin oscillant autour des 44 000 dollars l’unité.

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Les bitcoins imaginaires de Craig Wright bientôt devant une Cour ?

Craig Wright fait donc un procès aux développeurs de Bitcoin afin qu’ils créent une porte dérobée pour récupérer ses 111 000 BTC imaginaires. Autrement dit, ça ne lui pose pas de problème de détruire absolument toute crédibilité (surtout celle sur sa décentralisation) à l’invention de Satoshi Nakamoto. Rien que ça. Hallucinant, et le mot est faible.

Là où les choses vont violemment se corser pour ce Faketoshi, débusquer depuis longtemps pour ses innombrables falsifications, c’est que la Haute Cour de Justice du Royaume-Uni ordonne à Tulip Trading de prouver d’abord qu’elle est bien propriétaire de cette centaine de milliers de BTC, avant même d’envisager un procès contre les développeurs Bitcoin.

Comme le signale le compte @gonbegood sur le réseau social X (tweet ci-dessous), c’est une « défaite massive » pour Tulip Trading et Craig Wright, puisqu’avant tout harcèlement judiciaire contre les développeurs BTC, les accusateurs vont devoir prouver dans le détail :

  1. qu’ils possèdent donc les 111 000 bitcoins en question (bonne chance s’ils ont « perdu » les clés privées) ;
  2. que leur plainte n’est pas « frauduleuse » et ne constitue donc pas « un abus de procédure » (ça se corse) ;
  3. qu’ils n’ont pas entamé la procédure « sachant qu’ils ne possédaient pas les bitcoins en question » (ouh, ça sent le roussi) ;
  4. que le « prétendu piratage » ait réellement privé Tulip Trading des clés privées (ça sent carrément le sapin).
Craig Wright, alias Faketoshi, va devoir prouver qu’il possède 111 000 bitcoins imaginaires.
Compte X @gonbegood

La Haute Cour de Justice ayant d’autres chats bien plus urgents à fouetter, il ne faut pas que Craig Wright et sa société seychelloise espère ce procès préliminaire avant « 2025 ». Étant donné que les magistrats sentent la mauvaise blague de CSW de loin (et que les plus courtes sont les meilleures), la durée du procès est fixée à seulement 15 jours pour que les accusateurs prouvent tous les 4 points mentionnés plus haut. Petite cerise sur le gâteau, le tribunal a également ordonné à Tulip Trading de « constituer une garantie pour les frais des défendeurs ». Des fois que la société serait amenée à perdre, très potentiellement dès le procès préliminaire, et devrait rembourser les frais de la défense pour procédure abusive.

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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