Bitcoin, un mystère incompris ? – Steve Eisman s’est illustré comme trader en misant contre (« shorter ») les prêts hypothécaires à risque (subprimes) juste avant la crise financière de 2008. Le pari gagnant de ce gestionnaire de fonds spéculatifs est d’ailleurs le principal sujet du livre « The Big Short » de Michael Lewis. Cet amateur de vente à découvert avouait par contre « ne pas comprendre » Bitcoin (BTC) en janvier 2021. Deux ans plus tard, il n’a manifestement toujours pas compris son utilité, ni la révolution technologique que le roi des cryptos a déjà commencé à apporter.
Bitcoin « pas une monnaie » : le Salvador oublié par Steve Esiman ?
Des géants mondiaux comme BlackRock ou la banque HSBC ont déjà bien compris les incroyables changements et opportunités que les technologies issues de Bitcoin vont/commencent à apporter à l’économie. Comme la « tokenisation » notamment (c.-à-d. la numérisation des actifs sur blockchain).
Mais pendant ce temps, d’autres sont encore bloqués 10 ans en arrière (voire plus), à se demander quelle utilité peut bien avoir Bitcoin. Steve Eisman, qui nous a pourtant habitués à être plus clairvoyant avant la crise de 2008, n’arrive toujours pas à voir les apports de l’invention de Satoshi Nakamoto.
Dans un récent entretien avec Bloomberg, le spéculateur a remis en question le rôle de monnaie de Bitcoin. Même si le roi des cryptos est déjà devenu, de fait, une monnaie à cours légal au Salvador, Steve Eisman semble toujours s’interroger.
« C’était comme si c’était une évidence [que Bitcoin est une monnaie], mais ce n’est pas une évidence pour moi. (…) »
Les BTC ne seraient pas un remède contre l’inflation des fiats : sur quelle échelle de temps ?
Dans un second temps, le spécialiste de la vente à découvert s’appuie sur la déconvenue de Bitcoin et du marché crypto en 2022 pour lui contester son rôle de protection contre la dépréciation permanente (par inflation) des monnaies fiduciaires.
« (…) [les soutiens de Bitcoin] avaient tous la même opinion, à savoir que la monnaie fiduciaire émise par le gouvernement a été terriblement dévaluée en raison de toutes les dettes que tous ces pays ont émis. (…) Par conséquent, vous devriez acheter des bitcoins pour vous protéger contre la dépréciation de toutes les monnaies. (…) Le problème, c’est qu’il a fait le contraire. (…) Je ne comprends pas quelle est l’utilité de Bitcoin. (…) Je ne comprends tout simplement pas. »
Peut-être que la mauvaise compréhension de Steve Eisman vient du fait qu’il a le nez sur les derniers mois, et n’a jamais dû regarder la valeur d’achat en BTC d’un dollar depuis le lancement du réseau par Satoshi en 2009. Si effectivement la dernière année (2022) a été une mauvaise période pour les cryptos (comme 2018 et d’autres auparavant), on constate sur une échelle long terme, ci-dessous, que la confiance dans Bitcoin semble plus forte que dans la monnaie américaine.
Car même sans « tricher » et remonter trop loin (quand Bitcoin était vraiment peu connu), on constate que sur une période de 5 ans allant de février 2018 à février 2023, la valeur d’achat d’un dollar en BTC s’est écroulé de – 51,6 %. On ne peut ainsi acheter plus que 0,00004368 BTC contre 1 dollar au moment d’écrire.
Si l’incompréhension de Steve Eisman sur Bitcoin semble être la même aujourd’hui qu’en janvier 2021, est-ce que deux ans de plus de réflexion arriveront enfin à lui faire trouver une utilité à Bitcoin ? Nous lui souhaitons du fond du cœur. En attendant, nous qui savons que Bitcoin a déjà inspiré les bases d’Ethereum, des stablecoins, de la DeFi, des NFT, du Lightning Network, de la tokenisation, etc, etc : nous sommes impatients de continuer à le voir être une source incroyable d’innovations, de décentralisation, et d’universalisme, en plus d’être une monnaie déflationniste, contrairement aux monnaies fiduciaires.
S’il ne devait y avoir qu’une seule crypto dans votre wallet, ce serait Bitcoin ! Cependant, pour équilibrer votre portfolio, il est nécessaire de vous diversifier. Inscrivez-vous dès maintenant sur Trade Republic. Vous recevrez un bonus de 20€ (sous condition de dépôt de 2000€) pour passer à l’action (lien commercial).
