Classement du CCID chinois, EOS toujours en tête, arrivée d’Ontology (ONT)
Depuis maintenant huit mois, le China’s Electronic Information Industry Development (CCID) publie mensuellement une liste des « meilleures » cryptomonnaies à ses yeux. Bien que ce classement reste à prendre avec des pincettes, il semble y avoir une constante : la crypto de Dan Larimer -EOS- reste toujours au top de cette liste.
EOS, Ethereum et GXChain en trio de tête
Dans un communiqué de presse , les commentaires du CCID sur son classement nous apprennent que derrière EOS et Ethereum (ETH), la troisième blockchain du podium aux yeux de l’organisme chinois est la méconnue crypto GXChain (GXS), déjà présente dans le top 10 de ses précédents classements.
Aux alentours de la 100ème place du coinmarketcap, GXChain se veut être une plateforme d’échange de données décentralisée, basée sur une blockchain. Les données, recueillies sur divers supports y seraient partagées ou vendues/achetées en P2P (de pair à pair).
Komodo (KMD), Ontology (ONT), NULS, Nebulas (NAS), BitShares (BTS), NEO, STEEM viennent compléter le « top 10 » du CCID.
Ontology, une entrée remarquée
Entrant directement dans le classement du CCID par la 5ème place, Ontology (ONT) est un projet initialement développé par les mêmes fondateurs que NEO.
ONT repose sur un nouvel algorithme de consensus appelé VBFT, qui combine à la fois trois modèles différents : le Proof-of Stake (PoS), le Byzantine Fault Tolerant (BFT, notamment utilisé par NEO) et le Verifiable Random Function (VRF).
Le but d’Ontology est de permettre aux entreprises de toutes tailles d’installer la technologie blockchain au sein de leur entreprise, sans avoir à modifier toute leur infrastructure.
Comme on peut le voir dans la liste complète ci-dessous, Bitcoin (BTC) est relégué à la 18ème place du classement CCID, ce qui fait d’autant plus relativiser son impartialité. Mais ce classement chinois a le mérite de mettre en lumière des cryptomonnaies qui ne sont justement pas sur le devant de la scène habituellement. Bien sûr, au final, il appartiendra toujours à chacun de faire ses propres recherches : DYOR ! (on ne le répétera jamais assez)