X, bientôt un Saint Graal des paiements ? Le réseau social X (anciennement Twitter) se veut à l’avant-garde de l’innovation. Une dynamique initiée suite à son rachat polémique par l’excentrique milliardaire Elon Musk pour la bagatelle de 44 milliards de dollars. Depuis, les changements radicaux s’enchaînent : entre monétisation des comptes et liberté d’expression au bon vouloir de son nouveau propriétaire. Dans le même temps, cette plateforme accumule les licences de transmission d’argent ou de devises jusqu’à permettre de vendre des cryptomonnaies dans le Rhode Island. L’objectif ? Étendre l’emprise de X au-delà des simples publications sur les réseaux sociaux.
X veut être plus qu’un simple réseau social
Elon Musk est notoirement obsédé depuis des années par le X – il faut peut-être préciser que l’on parle de la lettre de l’alphabet. Rien d’étonnant donc à ce qu’il ait renommé Twitter avec ce symbole, contre l’avis de bon nombre de ses utilisateurs. Son objectif est clair : faire de ce réseau social emblématique du web 2 le support de son « everything app ».
Ce serait une sorte de méga application sur laquelle il serait possible de faire bien d’autres choses que des publications de haters. Toutefois, et afin d’éliminer toute ambiguïté, Elon Musk a été très clair sur le fait que le réseau X n’envisageait pas de lancer une cryptomonnaie native. Et cette simple affirmation aura permis aux amateurs de Dogecoin (DOGE) d’imaginer une nouvelle fois que cela ouvrait la voie à leur shitcoin favori.
Simple aveuglement ou vision à long terme ? De toute évidence, la plateforme X n’en a pas terminé avec les cryptomonnaies et les paiements en général. En effet, l’entreprise semble bien décidée à accumuler les licences dans le domaine.
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X accumule les licences de transmission d’argent ou de devises
L’information à propos de la licence obtenue par le réseau social d’Elon Musk dans le Rhode Island aura eu l’effet d’un coup de tonnerre pour l’écosystème crypto. Ce document officiel permet à la plateforme X de mettre en place des paiements impliquant des cryptomonnaies. Et lorsqu’on connaît le phénomène, cela n’a rien d’un simple détail de parcours.
Cette dynamique est toutefois à inscrire dans une démarche sur le plus long terme aux États-Unis. Effectivement, le réseau X a déjà obtenu d’autres licences depuis le mois de juin dernier dans des États, comme l’Arizona, le Maryland, la Géorgie, le Michigan, le Missouri et le New Hampshire. Cela laisse envisager une volonté nette d’étendre ce type de service à l’échelle nationale.
Il s’agit, dans ces cas précis, de documents officiels autorisant la transmission d’argent. C’est-à-dire « une activité de vente ou d’émission d’instruments de paiement ou de valeur stockée, ou la réception de monnaie ou d’une valeur monétaire, pour la transmission vers un autre endroit ».
Rien de bien surprenant si l’on considère la volonté d’Elon Musk affichée au moment du rebranding de Twitter en X. En effet, le milliardaire avait affirmé à cette époque qu’il fallait « une nouvelle société de médias sociaux basée sur une blockchain et incluant des paiements ». Et l’obtention de ces nouvelles licences va très clairement dans cette direction.
Le réseau X semble prendre la direction d’une everything app capable d’opérer des paiements. Dans cette option, la place occupée par les cryptomonnaies paraît, pour le moment, périphérique, même si elles apparaissent officiellement pour la première fois. La question est de savoir dans quelle mesure ces licences pourraient permettre de les inclure une bonne fois pour toutes. Une affaire à suivre…
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