Un manque de transparence évident – Ce cadre au sein de la SEC critique la preuve de réserve et invite à rester méfiant, même si les entreprises cryptos publient ce type de rapport, qui est censé apporter plus de transparence dans le secteur.
Preuve de réserve : la SEC fait grise mine
Dans une interview de la semaine dernière au Wall Street Journal, le chef comptable par intérim de la SEC, Paul Munter, s’est attaqué aux preuves de réserve, que des entreprises cryptos fournissent pour tenter de rassurer leurs clients à la suite de l’effondrement de FTX.
Les déclarations de Paul Munter appellent les investisseurs à se garder d’accorder « une trop grande confiance » aux entreprises cryptos, même s’ils ont publié un rapport de preuve de réserve. Ce type de document ne contiendrait pas certaines informations qui permettraient aux parties concernées de déterminer si les actifs de la société suffisent à honorer leurs engagements.
Ces propos de Paul Munter concernant les preuves de réserve interviennent moins de deux semaines après que l’ancien chef de la division Internet enforcement de la SEC, John Reed Stark, ait critiqué le rapport de preuve de réserve de Binance que le cabinet Mazars avait publié.
John Reed Stark a notamment pointé l’absence d’informations sur l’efficacité des contrôles financiers internes au sein de Binance dans le rapport. Le document ne se serait également pas porté garant des chiffres qui y ont été mentionnés.
La preuve de réserve ne suffirait donc pas à résoudre la crise de confiance qui s’est installée après la catastrophe FTX. La décision de certains cabinets d’audit comptable de couper les ponts avec les entreprises cryptos n’arrangera certainement pas la situation.
Les évènements des semaines passées et la faillite de FTX sont là pour nous rappeler qu’il faut rester prudent dans cet écosystème encore bien jeune. Pour conserver vos cryptos, rien ne vaut un wallet Ledger. Les Nano S et Nano X procurent sécurité et facilité d’utilisation (lien commercial).
