Bitcoin, simplement pour spéculer ? – L’ancienne trésorière US, Rosie Rios, fait le point sur Twitter. Après avoir rejoint le Conseil d’administration de Ripple en mai dernier, cette dernière reproche à Bitcoin (BTC) de n’être qu’un simple outil de spéculation.
Douce ironie : quand les cadres de Ripple critiquent Bitcoin
Alors que le bras de fer entre Ripple et la SEC continue, le régulateur US refusant de plier, Rosie Rios enflamme la twittosphère crypto avec un tweet clivant. Elle a été trésorière des États-Unis de 2009 à 2016, sous l’Administration Obama. Elle a supervisé toutes les activités autour de la production de devises et de pièces, avec un budget annuel de 5 milliards de dollars.
Après avoir rejoint le conseil d’administration de Ripple en mai 2021, elle s’est adressée à Twitter dimanche pour réitérer sa confiance dans le XRP, tout en critiquant d’autres cryptomonnaies telles que Bitcoin. On peut dire qu’elle n’aura pas beaucoup attendu pour faire parler d’elle :
« L’objectif principal du XRP est de faciliter les paiements transfrontaliers, tandis que d’autres cryptos trouvent leur valeur dans la spéculation. La dernière décision de la Chine remet ce sujet au centre de l’attention. »
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Rios se tire une balle dans le pied
Au milieu de la bataille juridique en cours entre Ripple et les régulateurs, voir une ancienne trésorière américaine et membre du conseil d’administration de Ripple exprimer son soutien au XRP de la sorte, en critiquant le BTC de manière si virulente, n’est pas pour plaire à la communauté crypto.
Rios a fait valoir que des juridictions, comme la Chine, sévissent maintenant contre Bitcoin, car les cryptomonnaies ce de genre ne fourniraient rien de plus qu’un outil de spéculation. En critiquant Bitcoin, elle souhaiterait juste mettre en avant Ripple et son écosystème de paiement, RippleNet :
« La blockchain et la crypto sous-tendront nos futurs systèmes financiers mondiaux (…) [Ripple est] l’un des meilleurs exemples de la façon d’utiliser la cryptomonnaie dans un rôle légitime pour faciliter les paiements à l’échelle mondiale. »
Rios a également fait preuve d’une extrême originalité, en exprimant ses inquiétudes quant au fait que les cryptomonnaies restent des outils pour les acteurs criminels :
« Il y a encore beaucoup de travail à faire pour savoir vraiment ce qui se cache derrière le rideau, comment fonctionne vraiment la blockchain, comment les cryptos sont malheureusement utilisées pour financer le dark web et d’autres activités illicites. »
Apparu en 2012, Ripple est un protocole open source distribué et un système de transfert créé par la société américaine Ripple Labs. La société fournit un certain nombre de solutions de paiement transfrontalier, en plus d’être impliquée dans des projets de monnaies numériques de banques centrales (MNBC).
Plus tôt cette année, un autre cadre de Ripple, Matt Hamilton, avait aussi insisté sur le fait que l’écosystème du XRP incarnait une amélioration, toute aussi décentralisée, de Bitcoin. Entre optimisme ou aveuglement ? La question se pose toujours.
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