Il n’y a plus d’espoir ? – Même si Celsius Network (CEL) s’est placé sous la protection de la loi US sur les faillites mi-juillet, pour tenter de sauver ce qui peut être sauvé, la partie est loin d’être gagnée. Au point que certains investisseurs institutionnels jettent déjà l’éponge. C’est le cas de la Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) qui considère son investissement dans Celsius comme perdu.
Le bas de laine des québécois troué par Celsius
Depuis que le service de lending Celsius a annoncé le blocage des retraits cryptos de ses clients le 13 juin 2022, l’ampleur du désastre n’a fait qu’augmenter au fil des révélations. De quoi en décourager certains manifestement.
Au Canada, comme le rapporte le journal local La Presse, c’est la Caisse de dépôt et placement du Québec qui perd espoir. En effet, en octobre 2021, la CDPQ avait participé à une levée de fonds de Celsius. Ce fonds institutionnel avait misé 200 millions de dollars canadiens (environ 155 millions de dollars US) dans la société d’Alex Mashinsky.
Dix mois après, avec au passage la mise en faillite de Celsius, la Caisse de dépôt québécoise a purement et simplement radié cet investissement de son bilan, considérant d’emblée qu’il ne sera pas recouvert.
« Pour nous, il est clair, quand on regarde tout cela, que l’on est arrivés trop tôt dans un secteur qui était en transition. »
Charles Émond, Président et CEO de la CDPQ
Par « trop tôt », le dirigeant de la CDPQ entend dans un secteur jeune encore trop soumis à la volatilité. Même si d’ailleurs, techniquement, depuis 2009, la volatilité relative de Bitcoin n’a cessé de diminuer. Mais avec un trou de 2,85 milliards de dollars dans le budget de Celsius, il est clair que ce sera compliqué, pour ses utilisateurs lésés, de revoir leurs précieuses cryptos.
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