Des bitcoins ? Pour quoi faire ? – L’un des tout premiers véhicules électriques américains sortait de la chaîne de montage General Motors. Le sort qui lui fut réservé par son concepteur “himself” en dit long sur la vista qui semble guider le géant américain.
La blockckchain ne ferait pas encore l’unanimité ?
Mary Barra, ex-CEO, est catégorique. La compagnie ne compte pas imiter Tesla dans sa strategie d’investissement bitcoinesque. Sans en exclure la possibilité si une demande massive de ses clients se faisait pressante, elle n’en serait pour l’instant qu’au stade de l’évaluation lointaine.
Il est vrai que durant son histoire, la firme n’a quoi qu’il en soit jamais vraiment brillé par ses innovations. Et lorsqu’elle osait sortir du rang avec un projet ambitieux, c’était pour mieux le tuer dans l’œuf, à l’instar du EV1, décrit par le président actuel comme la pire de ses décisions.
Je t’aime, moi non plus
Mais les choses ne sont jamais simples au pays de l’oncle Sam. Et si l’on creuse un peu, on découvre rapidement que GME possède plusieurs brevets basés sur la blockchain concernant, entre autres, la navigation et l’actualisation des informations topographiques pour les véhicules autonomes.
De plus, on retrouve la marque en bonne place au sein du « Mobility open blockchain initiative ». En compagnie d’autres grands noms de l’industrie automobile, ils cherchent ensemble à optimiser la mobilité en exploitant les solutions de la blockchain. Alors pourquoi afficher tant de défiance ?
En matière de marketing, il est des terrains sur lesquels le bitcoin n’a pas encore gagné. Et tandis que les nerds de la Silicon Valley s’imaginent déjà conquérir mars à bord de SpaceX, une Amérique plus traditionnelle et conservatrice continue d’imprimer un roman national plus conservateur. Alors, des bitcoins chez le géant GM, vous êtes bien gentils, mais ce sera pour une autre fois !
