Arnaque crypto : 5 ans de prison pour le « Pirate de Twitter »

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Hack moi si tu peux. Dans le monde des cryptomonnaies, les pirates et autres hackers sont un fléau que l’on ne présente plus. Et, depuis quelques jours résonne justement le nom de l’un d’eux dans les colonnes des médias étrangers. Celui de PlugwalkJoe. Ce Britannique s’est fait connaître pour ses hacks, notamment pour le vol de 794 000 dollars en cryptomonnaie grâce à une attaque par échange de carte SIM. Rattrapé par la justice, l’homme a écopé récemment d’une peine de 5 ans de prison.

Braquage à l’anglaise : 794 000 dollars en cryptomonnaies dérobés

PlugwalkJoe, O’Conor de son vrai nom, se fait arrêté en Espagne et extradé vers les États-Unis pour répondre de ses actes. Les charges – dont les procureurs ont réussi à prouver la véracité – contre lui étaient nombreuses :

  • Intrusion informatique ;
  • Fraude éléctronique ;
  • Blanchiment d’argent.

En plus des cinq années de prison, O’Connor devra également se soumettre à trois ans de liberté surveillée. Mais ce n’est pas tout, il devra également rembourser la somme dérobée, soit 794 012,64 dollars à convertir en cryptomonnaies.

Les arnaques crypto à la carte SIM reviennent sur le devant de la scène à cause du « Pirate de Twitter ».
Les arnaques crypto à la carte SIM ont la côte avec le Pirate de Twitter.

« Après avoir volé et détourné frauduleusement la cryptomonnaie volée, O’Connor et ses coconspirateurs l’ont blanchie à travers des dizaines de transferts et de transactions et en ont échangé une partie contre du Bitcoin à travers des services d’échange de cryptomonnaie. »

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Arnaques crypto, crimes et carte SIM

Les attaques par carte SIM sont des stratagèmes utilisés pas les pirates informatiques pour usurper l’identité d’un individu. Une fois le numéro de la victime capturé, le pirate contacte le fournisseur de services mobiles et prétend avoir perdu sa carte SIM. Il demande alors le transfert du numéro sur une nouvelle carte SIM et le tour est joué.

Une fois la carte SIM détournée, le pirate peut alors avoir accès à l’authentification à deux facteurs (2FA) basée sur des SMS. Il a un accès légitime aux comptes en lignes de la victime, et donc à ses cryptomonnaies.

Ainsi, entre mars 2019 et mai 2019, O’Connor et ses complices ont organisé un stratagème qui utilise des cartes SIM pour voler des cryptomonnaies à une société crypto à Manhattan : la SDNY. Résultat des comptes, 3 dirigeants de la société ont subi l’attaque de plein fouet. Les fonds valaient à l’époque 794 000 dollars et valent maintenant 1,6 million de dollars.

Par ailleurs, en prenant le contrôle de réseaux sociaux, l’homme et ses complices ont fait chanter de nombreux médias entre 2019 et 2020. C’est l’affaire NDCA. En juillet 2020, O’CONNOR a participé à une arnaque visant à obtenir les accès des réseaux sociaux officiels de Twitter ainsi que les outils administratifs de la plateforme. Plusieurs comptes ont été ciblés et détournés. D’ailleurs, O’CONNOR en a acheté certains pour pouvoir ensuite faire du chantage.

Cette sombre histoire est là pour nous rappeler l’importance de la sécurité dans le monde des cryptomonnaies. On ne le dit jamais assez, soyez prudent, et veillez à avoir une bonne hygiène numérique, le béaba pour se protéger contre les arnaques et les fraudes.

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Magali

De simple lectrice en 2017 à rédactrice en chef depuis septembre 2023, j'allie maintenant l'écriture à mes connaissances à travers mes articles pour Le Journal du Coin. Mon seul but est celui de vous informer sur l'univers de demain : celui de la blockchain, des cryptomonnaies, des NFT et du metaverse. Persuadée que Bitcoin est une révolution, j'entends participer à la vulgarisation de notre écosystème.

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