Les ETF Bitcoin saignent deux jours de suite : -53 millions de dollars ce mercredi
Deuxième journée dans le rouge. Le marché des cryptomonnaies et les ETF Bitcoin au comptant avaient bien fini le mois de septembre, principalement grâce à la baisse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine, annoncée le 18 septembre. Mais la récente intensification du conflit au Proche-Orient a cassé cette dynamique, et les crypto-actifs voient rouge ces derniers jours.
Même l’ETF Bitcoin de BlackRock est en négatif, un fait pourtant rarissime
Les marchés financiers, et notamment celui des cryptomonnaies, a très mal réagi à l’augmentation de l’incertitude sur l’avenir du conflit au Proche-Orient suite aux bombardements de centaines de missiles par l’Iran contre Israël. Les craintes d’une guerre d’ampleur plombent les marchés des actifs dits « risqués ».
Cela se voit une nouvelle fois sur les ETF Bitcoin au comptant, cotés depuis janvier dernier. En effet, pour la 2ème journée consécutive, l’ensemble de ces fonds négociés en bourse ont vu des sorties de capitaux. Au point que même le fameux fonds IBIT de BlackRock, habituellement très plébiscité, a enregistré -13,7 millions de dollars de sorites nettes ce mercredi 2 octobre.
Cependant, selon les données de Farside Investors, c’est l’ETF Bitcoin ARKB de ARK Invest et Cathie Wood qui a subi le plus important flux négatif de capitaux lors de la journée de cotation d’hier. Ce dernier a ainsi vu -60,3 millions de dollars de sorties nettes. Sur l’ensemble des 11 ETF BTC spot, ce sont ainsi -52,9 millions de dollars de flux négatifs nets qui ont été enregistrés ce 2 octobre.
Seul le fonds FBTC de Fidelity a réussi à sauver l’honneur des ETF Bitcoin hier, en imprimant +21,1 millions de dollars d’entrées nettes. Après 8 jours dans le vert, suite à l’annonce de la Fed, les fonds BTC confirment donc une légère baisse d’intérêt pour les investisseurs institutionnels, après l’euphorie acheteuse de fin septembre. Pour savoir si ce désintérêt sera ou non de courte durée avant une reprise, il faudra d’abord attendre de voir comment la situation évolue au Proche-Orient. En espérant bien sûr un apaisement, ou au moins une accalmie.