Euro numérique : quand la BCE tente de tacler Bitcoin en fourbe
Leur euro virtuel, mieux que Bitcoin ? – Nul besoin de vous rappeler la haine profonde des banquiers centraux de la planète envers Bitcoin (BTC) et des cryptomonnaies – la Banque de France en tête malheureusement. La raison en est simple. Ils sont tous en retard pour sortir leur propre « crypto » maison, 100% sous leur contrôle : les monnaies numériques de banques centrales (MNBC).
Le crypto-euro, le Messie monétaire de la BCE
Face à la notoriété croissante de Bitcoin et des crypto-actifs, les banques centrales se pressent de mettre au point leur monnaie numérique. Même si la Chine est la plus avancée sur le sujet, avec son yuan numérique en tests fonctionnels depuis près d’un an, la Banque centrale européenne (BCE) semble avoir fini de tergiverser et passe à l’offensive.
Une offensive très molle et lente toutefois, quand on lit la première phrase du communiqué déclarant le lancement officiel du projet « digital euro » :
« Nous avons décidé de lancer un projet pour nous préparer à la possibilité de l’émission d’un euro numérique. Nous examinerons comment un euro numérique pourrait être conçu et distribué à tous les habitants de la zone euro, ainsi que l’impact qu’il aurait (…) »
La peur de Bitcoin se lit dans leurs mots
Évidemment, les banquiers centraux de l’UE ne pouvaient s’empêcher d’essayer de tacler violemment Bitcoin au passage, avec les mêmes rengaines usées jusqu’à la corde :
« Notre travail expérimental nous a déjà permis d’identifier les moyens possibles de protéger la vie privée. Il a également montré que les besoins énergétiques de l’infrastructure seraient négligeables par rapport à la consommation d’énergie et à l’empreinte environnementale des crypto-actifs, tels que le bitcoin. »
Pour commencer, étant donné que la population de la zone euro représentent moins de 5% du monde, on espère effectivement que l’énergie nécessaire pour l’euro numérique sera au minimum 20 fois inférieure à celle de Bitcoin.
Un réseau Bitcoin qui d’ailleurs pourrait très bien servir dès aujourd’hui à l’intégralité des êtres humains sur la planète s’ils le décidaient, puisque l’énergie nécessaire au réseau est totalement décorrélée de son nombre d’utilisateurs. Aux débuts de Bitcoin, le seul ordinateur de Satoshi Nakamoto validait très bien les blocs, tout seul.
Ensuite, pour protéger la vie privée avec un e-euro centralisé, Fabio Panetta, membre du conseil exécutif de la BCE, l’a récemment expliqué : tout paiement pourra être retracé après coup « si la police souhaite évaluer s’il y a eu une activité illicite » – les abus d’États autoritaires ou de banquiers corrompus n’existent pas (c’est bien connu).
De plus en plus de monde ne font plus confiance à ces grands argentiers, que le nombre d’arrivants dans la cryptosphère ne cesse de croitre de manière exponentielle. La BCE ferait mieux de se dépêcher, car plus le temps passe, et plus Bitcoin paraîtra une bien meilleure solution comme monnaie et système de paiement.
La BCE n’y pourra pas grand chose, l’essor de Bitcoin et des actifs crypto est inéluctable. Actuellement, une offre exceptionnelle vous attends permettant d’obtenir gratuitement jusqu’à 300€ en cryptomonnaies (sous réserve d’un dépôt minimum de 150€) ! Profitez de cette offre, tout en soutenant le travail du Journal du Coin en utilisant ce lien affilié pour vous inscrire sur la plateforme de référence Swissborg (voir conditions de l’offre sur le site officiel).