Après les crypto-bourses, la Chine s’attaque aux vendeurs de bitcoins entre particuliers

La Chine, ce Léviathan – Depuis plus de 3 ans, la Chine mène une véritable guerre de répression aux cryptomonnaies décentralisées, tout en préparant son propre projet de monnaie numérique. On apprend ainsi que la Banque populaire de Chine (PBoC) a fait geler des services de comptes bancaires liés à des échanges de crypto-actifs.

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La PBoC fait la pluie et le beau temps en matière de cryptos

Selon le journal local WuBlockchain, la Banque populaire de Chine aurait mené la vie dure à ceux qui essaient de pallier l’interdiction des crypto-bourses dans le pays.

Ainsi, des marchands OTC (over the counter), qui permettent l’achat et la vente de Bitcoin de gré à gré, se seraient vus tout simplement blacklistés par les institutions bancaires.

En les ajoutant sur cette liste noire, ces marchands ne pourront donc plus demander de carte bancaire pendant les 3 prochaines années et ne pourront plus effectuer de transactions en ligne pendant 5 ans.

Argent sale ou non : privation de droits bancaires pour tous

Les autorités financières chinoises prennent pour prétexte à ces gels de compte un « grand nombre d’activités de fraude et de blanchiment d’argent » qui seraient liés aux cryptomonnaies.

La mesure, déjà expéditive, est d’autant plus injuste que :

« (…) ce ne sont pas seulement les comptes liés à de l’argent sale qui sont gelés. Le fait d’acheter et de vendre de la cryptomonnaie peut également déclencher ce mécanisme de contrôle des risques (SCI) de la banque. »

Les transactions d’achat et vente de cryptomonnaies entre particuliers ne sont pourtant pas interdites par une loi écrite noire sur blanc en Chine. Seules les ICO et crypto-bourses y sont formellement interdites. Toutefois, le flou légal total sur le statut des cryptomonnaies dans le pays crée une « zone grise » qui favorise les abus des autorités.

Comme toujours, la Chine se trouve bien plus intéressée d’imposer son système DC/EP que de laisser proliférer des cryptomonnaies trop libres, surtout hors de sa portée d’action. Les crypto-enthousiastes chinois vont donc devoir redoubler de prudence pour contourner cette véritable « censure monétaire ».

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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