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Les brèves du 20 août 2024
Tether et son USDT débarquent sur Aptos avec des ambitions futuristes
Fin juin, l’entreprise à l’origine du stablecoin USDT, Tether a annoncé le retrait de son jeton de plusieurs blockchains. En effet, Tether a mis fin au support d’Algorand et de EOS par manque de volume sur ces chaînes. Toutefois, cela n’enraye en rien la volonté d’expansion de l’entreprise, qui annonce déjà de nouveaux partenariats, notamment avec Aptos.
L’USDT de Tether met les voiles sur Aptos (APT)
Lundi 19 août, les équipes de Tether ont annoncé le déploiement de l’USDT de manière native sur la blockchain Aptos.
« Cette intégration fait partie de la stratégie plus large de Tether visant à rendre la monnaie numérique plus accessible et utile à l’échelle mondiale, en capitalisant sur la technologie blockchain avancée d’Aptos ainsi que sur sa vitesse et son évolutivité exceptionnelles. »
Pour rappel, Aptos est une blockchain cofondée par d’anciens ingénieurs de chez Meta. Celle-ci se différencie de la plupart des L1 en utilisant le langage Move pour la programmation des smart contracts.
De son côté, l’USDT conserve sa place de numéro 1 dans l’écosystème des stablecoins avec 117 milliards de dollars de marketcap.
En pratique, Tron (TRX) et Ethereum (ETH) représentent les deux principaux marchés de l’USDT. Ces deux blockchains comptabilisent respectivement 60 et 53 milliards d’USDT.
Malgré une récente baisse des marchés, Tether ne semble pas connaître la crise. En effet, l’entreprise a récemment dévoilé des bénéfices records de 5,2 milliards de dollars au premier semestre de 2024.
Les brèves du 12 août 2024
Catastrophe sur Canto : la blockchain en panne depuis ce weekend
Canto est une blockchain évoluant dans l’écosystème Cosmos. Celle-ci souhaite apporter les applications d’Ethereum sur Cosmos en proposant une compatibilité à l’Ethereum Virutal Machine (EVM). Encore pour cela faudrait-il que le réseau soit en ligne. En effet, Canto a rencontré un important problème technique ayant entraîné une panne de quasiment 2 jours.
Le réseau Canto en panne pendant près de 2 jours
Pendant le weekend, le réseau Canto a été victime d’une importante panne. En effet, selon plusieurs explorateurs de blocs, Canto n’a pas traité de transaction à partir du bloc 10 847 516, qui a été produit le 10 août.
Finalement, le 11 août, les équipes de Canto ont adressé la panne. Dans une publication sur le réseau social X, Canto explique avoir rencontré un « problème de consensus ».
« La chaîne Canto connaît actuellement un problème de consensus qui a entraîné l'arrêt de la chaîne. Tous les fonds sont en sécurité. Dès que la chaîne reprendra, les utilisateurs pourront accéder à toutes les activités comme d'habitude. »
Nous apprenons également qu’une mise à jour sera déployée ce lundi 12 août, à 14 heures, heure française.
En pratique, une autre mise à jour avait été déployée le 9 août, avant la panne. En effet, la mise à jour Callisto a été acceptée par la gouvernance et devait être déployée le 9 août aux alentours de 16h30. Par conséquent, il est possible que ce soit cette mise à jour qui ait introduit les problèmes rencontrés au niveau du consensus.
Quoi qu’il en soit, plus de détails devraient être partagés dans les jours à venir sur l’origine de cette panne massive. De son côté, le réseau est toujours indisponible, et ce, jusqu'au déploiement d’un correctif dans l'après-midi.
En septembre dernier, la blockchain Canto a fait parler d’elle en dévoilant sa volonté de devenir un layer 2 d’Ethereum. Ainsi, Canto souhaite quitter l’écosystème de Cosmos au profit d’Ethereum, en se basant sur la technologie développée par Polygon.
Les brèves du 8 août 2024
Russie : Vladimir Poutine signe la légalisation de Bitcoin et du minage de cryptomonnaies
Le minage de Bitcoin officialisé. C’est un long parcours législatif que vient de boucler en Russie le minage de cryptomonnaies, dont bien sûr principalement celui de Bitcoin (BTC). En effet, le texte législatif dont il est question aujourd’hui a été initié en septembre 2022.
Mais après sa validation le 30 juillet 2024 par la Douma d’État de la Fédération de Russie, cette légalisation du crypto-minage vient d’être définitivement ratifiée par le président Vladimir Poutine ce jeudi 8 août. Selon cette nouvelle loi, les plus importants crypto-mineurs devront s’inscrire dans un registre, comme le rapporte le média russe TASS. Seules les personnes qui « ne dépassent pas les limites de consommation d'énergie fixées par le gouvernement » seront exemptées de s’inscrire à ce registre pour miner des BTC ou autres cryptos en Preuve de travail (PoW).
Ce texte de loi entrera en vigueur « dix jours après la date de sa publication officielle ». Il devrait permettre à la Russie de conforter, et peut-être même d’améliorer, sa place sur le podium des nations minant le plus de bitcoins, même si actuellement les États-Unis dominent assez largement ce secteur devenu stratégique.
Les brèves du 29 juil. 2024
Bitcoin : 2 milliards $ en BTC des saisies du marché noir Silk Road viennent d'être déplacés par les USA
Bitcoin gouvernemental. Après la liquidation violente des 50 000 BTC de l’Allemagne, qui a contribué à provoquer une chute du marché des cryptomonnaies entre fin juin et début juillet, les bitcoins détenus par les gouvernements étaient scrutés de près, avec une certaine anxiété.
Après un petit mouvement de moins d’une soixante de BTC vers Coinbase le 23 juillet dernier, le gros magot en Bitcoin des États-Unis refait parler lui, et cette fois de façon bien plus massive.
En effet, selon les données du site de suivi des transactions blockchain d’Arkham Intelligence, ce sont 29 800 bitcoins, soit plus de 2 milliards de dollars (!), qui ont été retirés à 18h18 (heure française) ce 29 juillet 2024 de l’adresse du gouvernement étasunien recensé comme étant « Silk Road DOJ Confiscated Funds » par Arkham, c’est-à-dire une saisie de BTC liée à l’ancien marché noir du Darknet, Silk Road.
Les brèves du 22 juil. 2024
Bitcoin : Mt. Gox s’apprête à transférer ses BTC à Bitstamp après un transfert test
Nouveau déversement ? Dans la matinée de ce lundi 22 juillet 2024, un nouveau mouvement du trésor en Bitcoin (BTC) de la défunte plateforme Mt. Gox a été détecté en direction d’une crypto-bourse. En l’occurrence, en direction de Bitstamp.
Selon le site de suivi des transactions blockchains Arkham Intelligence, un petit transfert de 0,021 BTC, soit environ 1400 dollars, a été envoyé depuis une adresse de wallet de Mt. Gox (qui détient encore, au moment de la rédaction, un total 90 344 BTC) vers une adresse de l’exchange Bitstamp.
Il semblerait donc, qu’après les 48 641 BTC envoyés à la plateforme Kraken (environ 3,1 milliards de dollars au moment du transfert), ce soit au tour de Bitstamp de servir d’intermédiaire et de recevoir les bitcoins tant attendus (plus de 10 ans !) par les anciens utilisateurs de Mt. Gox. Si c’est bien le cas, la redistribution vers ces ex-clients devrait débuter rapidement après le transfert de la somme principale attendue (ce dernier transfert n’a toujours pas été effectué au moment d’écrire ces lignes).
Les brèves du 5 juil. 2024
Panic sell ? Les réserves en Bitcoin de Mt. Gox ont commencé à être distribuées
Sauve qui peut incontrôlé ? Malheureusement, l’effet panique de la distribution de bitcoins de Mt. Gox continue de plus belle. Les premiers signes des versements effectifs de BTC (et de BCH de Bitcoin cash), prévus pour ce mois de juillet, ont commencé à apparaître, amplifiant le FUD (peur, incertitude, doute) au sein de la cryptosphère.
Mise à jour : une fois réceptionnés, les bitcoins prendront encore de 14 à 90 jours pour être crédités par les crypto-bourses aux ex-clients de Mt. Gox (20 jours pour BitGo par exemple, mais 90 jours pour Kraken).
Plus de 47 200 BTC sont déjà sortis de la réserve en Bitcoin de Mt. Gox
Après 10 ans d’attente depuis la faillite de la crypto-bourse Mt. Gox (en févier 2014), ce sont environ 142 000 BTC et 143 000 BCH qui doivent être restitués aux ex-utilisateurs. Et selon le bot MtGoxBalanceBot sur X qui surveille constamment les soldes des wallets de l’ancien exchange, près de 47 228 bitcoins auraient ainsi déjà quittés les réserves détenues par le liquidateur judiciaire japonais.
D’ailleurs, ces reversements de bitcoins (et BCH) - qui sont en direction des plateformes d’échange de cryptomonnaies habilitées à servir d’intermédiaire entre la fiducie de Mt. Gox et les ex-clients - ont été confirmés officiellement Nobuaki Kobayashi, l’administrateur japonais chargé de la réhabilitation. En effet, ce vendredi 5 juillet, sur le site même de Mt. Gox, ont peut lire dans le dernier communiqué en date :
« Le 5 juillet 2024, le mandataire chargé de la réhabilitation a effectué des remboursements en bitcoins et en bitcoins cash à certains des créanciers de la réhabilitation par l'intermédiaire d'une partie des exchanges de cryptomonnaies désignées, conformément au plan de réhabilitation. »
Déjà hier, 4 juillet, c’étaient les 50 000 BTC de la saisie record de l’Allemagne qui inquiétaient la cryptosphère, car certains de ces bitcoins étaient déplacés vers des crypto-bourses. Que l’actuelle panic sell (vente panique) soit liée ou non à ces deux annonces, le cours de Bitcoin s’est en tout cas écroulé sous les 55 000 dollars ce jour.
Les brèves du 4 juil. 2024
Cobo intègre la blockchain TON et son jeton à son service de garde pour les institutionnels
Forte de 800 millions d’utilisateurs mensuels, Telegram a su devenir une application de messagerie incontournable. En parallèle, l’éditeur de la messagerie s’est lancé dans le domaine des cryptomonnaies. En effet, il a lancé la blockchain The Open Netwrk (TON) et un jeton éponyme. Depuis le début de l’année, celle-ci a enregistré une importante croissance, lui permettant de passer la barre des 700 millions de dollars de TVL. Désormais, la blockchain semble attirer l’attention des institutions.
Cobo intègre TON à son service de custody
Cobo a été lancé en 2018 par le fondateur de la pool de minage asiatique F2Pool. Après avoir lancé un wallet cryptomonnaie, l’entreprise à diversifié son activité avec un service de garde (custody) d’actifs numériques.
Le 3 juillet, l’entreprise a annoncé l’ajout du support de la blockchain TON à son service de garde.
« Cette intégration permet à la blockchain TON de bénéficier de la gamme complète de solutions de conservation de Cobo, qui s'étend des portefeuilles de conservation à la technologie de pointe des portefeuilles de calcul multipartite (MPC). »
Via cette collaboration, Cobo intégrera le jeton TON natif de la blockchain de Telegram ainsi que d’autres jetons forts de son écosystème tels que le Notcoin (NOT) et l’incontournable stablecoin USDT.
Il s’agit d’une nouvelle de taille pour la blockchain, car cela ouvre le marché de TON aux clients institutionnels de Cobo.
En février dernier, Telegram avait fait la une de l’actualité en annonçant une redistribution de ses revenus publicitaires aux détenteurs de canaux de conversation. De plus, la blockchain TON a été au cœur du projet, car les revenus sont distribués via le jeton natif.
Les brèves du 1 juil. 2024
Circle annonce que ses stablecoins USDC et EURC sont les premiers conformes à MiCA
Grande première. Si les stablecoins avaient un cours variable, il serait certain que celui de l’USDC exploserait en cet instant. En effet, ce 1er juillet 2024, Jeremy Allaire, le fondateur et CEO de Circle, annonce sur X que leurs stablecoins sont pleinement conformes au nouveau règlement MiCA (Markets in Crypto-Assets) de l’Union européenne. Ce dernier vient justement d’entrer en vigueur pour les émetteurs de stablecoins ce même jour.
L’annonce concerne plus précisément le stablecoin du dollar américain de Circle, l’USDC, mais également son stablecoin de l’euro, l’EURC. La société de Jeremy Allaire se revendique ainsi d’être « le premier émetteur mondial de stablecoins à être conforme à MiCA ».
Une réussite de Circle avec cette réglementation de l’UE qui contraste fortement avec les difficultés rencontrées par Tether et son USDT vis-à-vis de MiCA. Ce dernier est pourtant le ténor du marché des stablecoins à l’échelle mondiale, avec une capitalisation totale de près de 113 milliards de dollars pour l’USDT, contre 32,4 milliards pour l’USDC.
Les brèves du 27 juin 2024
Coinbase poursuit en justice les régulateurs US (SEC et FDIC) : finie la guerre anti-crypto !
La cryptosphère contre-attaque. Après la défaite de la SEC (Securities and Exchange Commission) contre Consensys - sur la volonté des régulateurs US de classer Ethereum (ETH) comme securities -, c’est désormais le géant des crypto-bourses Coinbase qui attaque en justice à l’agence de Gary Gensler.
En effet, ce 27 juin 2024, nous apprenons que la plateforme d’échangée de cryptomonnaies a déposé une plainte auprès de la Cour du district de Washington D.C. contre la SEC et la FDIC (Federal Deposit Insurance Corporation). Selon un porte-parole de Coinbase cité par FOX Business : « Depuis des années, les régulateurs financiers (…) ont utilisé tous les outils à leur disposition pour tenter de paralyser le secteur des actifs numériques. Nous exigeons de la transparence de la part de notre gouvernement fédéral ».
Concernant cette transparence, Coinbase demande l'accès à des dossiers internes de la SEC et de la FDIC afin de « faire la lumière sur les efforts délibérés et concertés de faire pression sur les banques afin qu'elles refusent aux crypto-entreprises l'accès au système bancaire fédéral ». Une « Operation Choke Point 2.0 » qui date de la nomination de Gary Gensler à la tête de la SEC par Joe Biden en 2021, peu après la prise de fonction de l’actuel président US.
Colosseum, l'accélérateur de Solana, lève 60 millions de dollars pour financer la croissance du réseau
Un fonds pour financer l’essor de Solana. La blockchain Solana a rencontré un regain massif d’engouement au cours des derniers mois. Si bien qu’au mois de mai, près d’un demi-million de jetons ont été lancés sur le réseau, principalement des memecoins. Désormais, un nouveau fonds d’investissement intitulé Colosseum souhaite accélérer la croissance du réseau.
Colosseum : 60 millions de dollars pour financer la croissance de Solana
Colosseum est une organisation qui a pour but d’accompagner la croissance de Solana. Pour cela, elle dispose de 3 axes d’action :
- Les hackathons, qu’elle organise depuis 2020 ;
- Un programme « accélérateur » de 5 semaines qui permet aux gagnants des hackathons d’être accompagnés dans le déploiement de leur application ;
- Un fonds capital-risque qui a pour but de financer les projets sur Solana.
Mardi 25 juin, Colosseum a annoncé avoir finalisé une levée de fonds de 60 millions de dollars pour alimenter son fonds de capital-risque.
« Nous sommes ravis d’annoncer que nous avons levé 60 millions de dollars auprès d’un groupe incroyable d’investisseurs pour continuer à soutenir les fondateurs qui construisent sur Solana dès les premières étapes. »
L’objectif de ce fonds sera de soutenir et de financer le développement des projets ayant gagné les hackathons organisés par Colosseum.
Vous l’aurez compris, l’objectif de Colosseum est de dénicher les talents via les hackathons, puis de les accompagner et les financer tout au long de leur développement.
De son côté, la Fondation Solana fait la chasse aux mauvais acteurs. Ainsi, elle a récemment banni plusieurs validateurs de son Delegation Program, car ces derniers s’adonnent à des pratiques de MEV douteuses tels que les attaques sandwich.
Les brèves du 24 juin 2024
Le géant du lending Aave envisage un déploiement sur le L2 de zkSync Era
La semaine dernière, le layer 2 zkSync Era a fait la une de l’actualité après la distribution de son tant attendu airdrop. Désormais, certains protocoles de renoms tels qu’Aave souhaitent mettre les voiles vers le L2.
Aave bientôt déployé sur zkSync
Le 18 juin dernier, au lendemain de l’airdrop du jeton ZK par zkSync, une proposition a été soumise à la gouvernance d’Aave par le collectif Aave Chan.
Ainsi, cette proposition vise à déployer les marchés d’Aave v3 sur le layer 2 de zkSync Era.
« L'ARFC actuel propose de déployer Aave V3 sur zkSync pour tirer parti de l'évolutivité et de la rentabilité de zk-Rollups. En s'intégrant à zkSync, Aave peut offrir aux utilisateurs des transactions plus rapides et moins chères tout en maintenant la sécurité et la décentralisation du réseau principal Ethereum. Cet ARFC demande l'approbation de la gouvernance pour le déploiement d'une instance Aave V3 sur le zkSync Era L2. »
Le vote préliminaire a pris fin le 21 juin avec 100 % des utilisateurs ayant voté en faveur de la proposition. Désormais, la proposition sera proposée à la gouvernance décentralisée pour un vote final.
Si celle-ci est acceptée, le déploiement d’Aave sur zkSync sera mis en marche, en coordination avec les fournisseurs de service BGDLabs et Catapulta.
En parallèle, le protocole Aave s’est vu allouer 8,3 millions de jetons ZK lors de l’airdrop mené par zkSync. En pratique, c'est la DAO d'Aave qui a obtenu les jetons. Une situation pour le moins surprenante, car Aave n’est même pas encore déployé sur le réseau.
Marc Zeller, le fondateur d’Aave Chan a déclaré sur Twitter que la gouvernance d’Aave était en train de discuter une possible distribution de ces jetons aux utilisateurs.
Récemment, Aave a annoncé l’arrivée imminente de sa nouvelle version. Ainsi, la v4 du protocole introduira des évolutions d’architecture, d’infrastructure et sur la gestion des taux. En plus de cela, des améliorations seront apportées sur la sécurité et la gestion du risque du protocole.
Marathon souhaite réutiliser la chaleur de ses fermes de minage de Bitcoin pour chauffer les villes environnantes
Le minage de Bitcoin est une activité souvent décriée. Afin de réduire son impact, l’entreprise Marathon, spécialisée dans le minage, a eu l’idée de réutiliser la chaleur produite par l’une de ses fermes en Finlande.
Bitcoin pour chauffer les foyers
Marathon est un mastodonte dans le domaine du minage de Bitcoin. Ainsi, l’entreprise totalise une hashrate de 29,3 EH/s à travers 11 fermes de minages différentes. En l’état, Marathon comptabilise ainsi pas moins de 20 % de la puissance de minage mondiale.
Sur les marchés, Marathon est la première entreprise de minage au monde via son action MARA, qui comptabilise une capitalisation de 5,84 milliards de dollars.
Jeudi 20 juin, l’entreprise a dévoilé un projet pour le moins surprenant. Il s’agit d’un projet pilote de ferme de minage de 2 mégawatts situé en Finlande. Ce projet se démarque en proposant de réutiliser la chaleur produite par la ferme pour chauffer une ville de 11 000 résidences, située non loin de l’exploitation.
Dans les faits, Marathon réutilise la chaleur produite pour chauffer de l’eau et la redistribuer dans un circuit souterrain autour de la ferme.
En plus de recycler la chaleur produite par les machines de minage, Marathon envisage de monétiser celle-ci afin de générer des revenus complémentaires.
L’entreprise ne compte pas s’arrêter en si bonne route. Ainsi, en avril dernier, l’entreprise a dévoilé sa volonté de doubler sa hashrate en 2024, avec pour objectif d’atteindre 50 EH/s.