Comprendre les stablecoins en 10 questions

Chapitre IV Article a

Après Bitcoin, Ethereum et les altcoins, il nous semble logique d'enchaîner sur les stablecoins, des cryptomonnaies qui font clairement partie des plus utilisées du marché et sans lesquelles l'univers de la finance décentralisée ne serait pas ce qu'il est. Avant d'entrer dans le sujet en profondeur, vous trouverez ici une présentation globale de ces actifs. Ceci constitue un aperçu de ce que vous trouverez dans la suite de ce Chapitre.

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1. Qu'est-ce qu'un stablecoin ?

Commençons par les bases : les stablecoins sont des cryptomonnaies dont le cours est indexé à un autre actif. Les plus utilisés sont ceux adossés à des monnaies fiat, telles que le dollar ou l'euro, mais il peut aussi s'agir de matières premières comme l'or ou de tout autre actif.

Contrairement aux autres cryptomonnaies, leur prix doit être indépendant de l'offre, de la demande ou de tout autre facteur que le cours de l'actif qu'ils suivent. En effet, les stablecoins sont dits « stables », car ils sont censés suivre exactement le cours de l'actif sous-jacent. Leur stabilité est donc relative à l'actif qu'ils imitent. Par exemple, le Paxos Gold (PAXG) suit le cours de l'or : 1 PAXG est l'équivalent numérique d'une once d'or. Si le cours de l'or face à l'euro monte, alors un PAXG vaudra plus d'euros et inversement.

2. À quoi servent les stablecoins ?

Les stablecoins ont plusieurs utilités, qui dépendent des utilisateurs, de leurs profils, de leur pays de résidence et de multiples autres facteurs.

Voici quelques-uns de leurs cas d'usage :

  • Éviter la volatilité : les stablecoins sont utilisés pour éviter de s'exposer à la fluctuation des cours des autres cryptomonnaies ;
  • Éviter les déclarations et les taxes : pour les résidents fiscaux français, les stablecoins peuvent servir à éviter les déclarations fastidieuses aux impôts et les taxes qui y sont associées. Ceci n'est pas le cas pour tous les pays du monde ;
  • S'exposer à des devises étrangères : avec les stablecoins, il est possible d'acheter et de vendre des actifs adossés à une grande partie des monnaies fiat en circulation, le tout avec très peu de frais et quel que soit votre pays de résidence ;
  • Envoyer des fonds : comme les autres cryptomonnaies, les stablecoins ne connaissent pas les frontières, les week-end et les jours fériés. Ils peuvent être envoyés n'importe où, n'importe quand, instantanément et à moindres frais, ce qui les rend beaucoup plus compétitifs que ce que proposent les banques traditionnelles pour les envois internationaux ;
  • Générer des revenus passifs supérieurs à ce que proposent les banques : grâce à la finance décentralisée, il est possible de tirer des stablecoins des rendements largement supérieurs à ce qu'offrent les banques traditionnelles pour les monnaies fiat (souvent plus de 10 %). Les produits proposés étant différents, les risques le sont aussi.

Les stablecoins sont de loin les cryptomonnaies les plus utilisées pour le trading. Les volumes d'échange quotidiens sont bien plus importants que ceux du bitcoin (BTC) et l'ether (ETH) réunis. À titre d'exemple, au moment de l'écriture de cet article, le volume sur 24 heures pour l'USDT est de 51,6 milliards de dollars contre 32,7 milliards pour bitcoin et 14,7 milliards pour ether.

Cryptomonnaies classées par volume d'échange quotidien
Cryptomonnaies classées par volume d'échange quotidien

Pour plus de détails sur les cas d'usage des stablecoins, vous pouvez vous reporter au prochain article.

3. Qui émet les stablecoins ?

Suivant le modèle de fonctionnement et le but recherché, différents acteurs ont entrepris d'émettre des stablecoins :

  • Les entreprises privées : les premières à s'être lancées dans l'aventure sont des entreprises privées et centralisées, qui y sont parvenues avec plus ou moins de succès. Si Tether (USDT) et Circle (USDC) dominent actuellement le marché, d'autres comme JP Morgan (JPM Coin) ou encore Facebook (Libra) ont connu l'échec. Elles sont maîtresses de l'émission de leur jeton et peuvent les geler, à l'instar d'une banque avec votre compte.
  • Les DAO : avec une vision totalement opposée et un idéal de décentralisation, des projets DAO (Decentralized Autonomous Organization) ont ensuite émergé sur le marché. C'est le cas de MakerDAO (DAI) qui est le plus présent ou encore du Liquity USD (LUSD) qui est certainement le plus immuable, avec des règles de fonctionnement régies par du code. Ici, les règles de gouvernance sont automatisées et inscrites de façon transparente sur une blockchain, grâce aux contrats intelligents. Les principaux avantages des DAO sont qu'elles ne peuvent pas être arrêtées ou fermées. Personne ne peut contrôler l’entité, et tout y est transparent et auditable (personne ne peut manipuler les chiffres).
  • Les États : avec l'inertie qui leur est propre, de plus en plus d'États se penchent sur les stablecoins et projettent d'en émettre, si ce n'est pas encore fait. Certains ont déjà franchi le pas, comme la Chine avec le yuan numérique, tandis que d'autres affinent encore leur projet, comme l'Union européenne avec l'euro numérique. En effet, en plus de la peur de perdre leur souveraineté monétaire face aux entreprises privées citées ci-dessus, les États y voient beaucoup d'avantages pour contrôler et surveiller la population encore plus qu'ils ne le font aujourd'hui (pour la sécurité et le bien des citoyens, cela va de soi...).

Vous trouverez un article complet sur les Monnaies Numériques de Banque Centrale (MNBC) dans la suite de ce Chapitre.

4. Quels sont les différents types de stablecoins ?

Si tous les stablecoins visent à avoir une valeur qui suit celle d’un actif sous-jacent, le moyen d’y parvenir peut être différent. Il existe actuellement quelques grands modèles de fonctionnement que nous allons détailler ci-dessous.

Les stablecoins centralisés et collatéralisés

C’est le mode de fonctionnement le plus simple, le plus répandu et le plus ancien. C'est celui qu'ont adopté les leaders du marché, avec l’USDT, l’USDC ou encore le TUSD.

Pour chaque jeton émis, la société émettrice doit détenir l’équivalent en actif sous-jacent, de manière (théorique) à ce que les utilisateurs puissent échanger leurs jetons à tout instant. Par exemple, Circle doit posséder 1 dollar en banque pour chaque USDC en circulation. De la même manière, Paxos détient, dans des coffres de la Brink’s, une once d’or pour chaque PAXG disponible.

Dans les faits, les réserves réelles détenues dépendent de l’honnêteté de l’entreprise émettrice, les comptes étant manipulables. Plusieurs scandales ont déjà éclaté à ce sujet, et certaines entreprises ont déjà été condamnées.

La plupart des entreprises émettrices ne possèdent pas 100 % de l’actif sous-jacent lui-même. Si une partie de la valeur est constituée de dollar cash, le reste est assuré par des obligations d’État et d’autres produits financiers, comme vous pouvez le voir pour l'USDT ci-dessous.

Les réserves de Tether et son USDT
Les réserves de Tether et son USDT

Les stablecoins décentralisés et surcollatéralisés

Ces stablecoins sont collatéralisés par d’autres cryptomonnaies. Les plus utilisés sont le DAI et le LUSD, indexés au dollar.

Il n’y a pas d’entité centrale qui gère ce modèle. Tout se passe sur la blockchain à l’aide de smart contracts. Ceci rend les données accessibles à tous et la transparence est donc totale.

Pour s’assurer que leurs jetons vaudront toujours 1 dollar, ces stablecoins sont surcollatéralisés pour prévenir la volatilité des cours des cryptos qui servent de réserve. Par exemple, pour le DAI, le protocole demande 125 % de collatéral. Pour 1 DAI émis, MakerDAO a en réserve 1,25 dollars de cryptomonnaie (certains stablecoins vont jusqu’à 500 %). On peut voir la répartition des réserves du DAI sur le graphique ci-dessous.

Actifs placés en collatéral du DAI le 27 juin 2024
Actifs placés en collatéral du DAI le 27 juin 2024

Si la valeur du collatéral descend sous un certain niveau, le protocole le vend automatiquement pour pouvoir assurer la valeur de ses stablecoins.

Les stablecoins décentralisés et algorithmiques

Dans ce modèle de stablecoin, il n’y a pas de collatéral. C’est un algorithme jouant le rôle de « banque centrale » qui assure la valeur du jeton. Ici, aussi tout se passe sur la blockchain à l’aide de smart contracts. Le plus utilisé actuellement est l'USDD.

Le plus souvent, le protocole utilise 2 cryptomonnaies : l’une est le stablecoin, tandis que l’autre sert à absorber les variations du cours du stablecoin. Un mécanisme de mint et de burn liant les 2 cryptomonnaies incite les utilisateurs à faire de l’arbitrage en réalisant de petits profits, dès que la valeur du stablecoin s’éloigne de celle de l’actif qu’il doit suivre. Quand le prix du stablecoin est trop bas, le protocole en brûle, diminuant ainsi l’offre par rapport à la demande, ce qui fait monter son prix, et inversement.

Malheureusement, ce modèle est sensible aux mouvements de vente massive des 2 jetons du protocole. Cela peut créer une « spirale de mort », entraînant le prix du stablecoin vers 0. C’est exactement ce qui s’est passé avec l’UST et le LUNA. Plusieurs autres projets avaient déjà connu des fins identiques, comme le BASIS et l’IRON.

Les stablecoins synthétiques

Depuis 2024, des stablecoins d'un nouveau genre ont fait leurs apparitions sur le marché : les stablecoins synthétiques.

Les stablecoins synthétiques sont décentralisés et non surcollatéralisés. Ils assurent leurs parités avec les actifs sur lesquels ils sont indexés grâce à des stratégies codées à l'aide de smart contracts.

À l’heure actuelle, il existe 2 principaux jetons de ce type :

  • L'USDe d'Ethena : le protocole assure la parité avec le dollar en ouvrant des positions delta neutre sur les actifs qui servent de collatéral pour émettre les jetons. De cette manière, la valeur de la réserve du protocole reste identique quelles que soient les fluctuations de prix du marché ;
  • L'USD0 d'Usual Money : le protocole utilise des actifs du monde réel (principalement des bons du Trésor américain tokenisés) pour constituer ses réserves, à l'instar de ce que font les entités centralisées qui émettent des stablecoins. Le protocole redistribue ses revenus à travers le jeton USD0++.

5. Quels sont les principaux stablecoins ?

Vous pouvez retrouver la liste des différents stablecoins classés par capitalisation boursière sur le site CoinMarketCap. Voici un recensement des stablecoins les plus capitalisés lors de l'écriture de cet article.

Les stablecoins indexés sur le dollar américain :

  • Tether (USDT), centralisé ;
  • USD Coin (USDC), centralisé ;
  • Dai (DAI) décentralisé ;
  • First Digital USD (FDUSD), centralisé ;
  • Paypal USD (PYUSD), centralisé ;
  • USDD (USDD), algorithmique ;
  • True USD (TUSD), centralisé.

Les stablecoins indexés sur l'euro :

  • Stratis Euro (EURS), centralisé ;
  • Anchored Coin (AEUR), centralisé ;
  • EuroC (EURC), centralisé ;
  • Tether Euro (EURt), centralisé ;
  • Eurite (EURI) ;
  • Celo Euro (CEUR).

Les stablecoins indexés sur l'or :

  • Paxos Gold (PAXG) : indexé sur l'once d'or, centralisé ;
  • Tether Gold (XAUT) : indexé sur l'once d'or, centralisé ;
  • Veraone (VRO) : indexé sur le gramme d'or, centralisé.

D'autres stablecoins sont disponibles notamment pour le franc suisse, la livre sterling, le dollar australien, le dollar canadien, et le yen, mais ils présentent une capitalisation boursière relativement faible face au « roi » dollar. Des protocoles comme Jarvis Network permettent tout de même d'émettre des stablecoins indexés sur 20 monnaies fiat différentes, allant des plus fortes, comme le franc suisse, aux plus faibles telles que le franc CFA.

Vous retrouverez plus d'informations sur les stablecoins les plus populaires dans cet article.

6. Quelle est la réglementation concernant les stablecoins ?

La régulation des stablecoins est un sujet complexe et controversé qui soulève de nombreuses questions et défis pour les autorités du monde entier.

La réglementation n’est ni clairement définie ni harmonisée au niveau mondial et évolue lentement. Comme pour le reste des crypto-actifs, le cadre commence cependant à s'éclaircir et les règles sont de moins en moins floues.

Les États-Unis ont été les premiers à avoir adopté une législation spécifique sur les stablecoins, appelée la Stablecoin Act. Cette loi, promulguée en 2020, impose aux émetteurs de stablecoins de se conformer à certaines règles (obtenir une licence, disposer de réserves suffisantes, de présenter un rapport trimestriel à la Securities and Exchange Commission - SEC -, etc.). Depuis, les USA ne cessent de resserrer l'étau, obligeant les sociétés émettrices à se plier à de plus en plus de contraintes.

En Europe, le Règlement MiCA encadre plus précisément les stablecoins depuis son entrée en application en juin 2024. D'une manière générale, la Banque centrale européenne semble hostile à tout actif échappant à son contrôle, comme elle l'a d'ailleurs rappelé dans ce rapport émis en juillet 2022. Aujourd'hui, le cadre européen est contraint largement les émetteurs comme les utilisateurs, et oblige ces premiers à se conformer aux exigences locales.

Si un cadre légal bien établi et harmonisé mondialement peut protéger les utilisateurs en cas de faillite des sociétés émettrices, il entraînera aussi une perte de liberté certaine, et pourrait étouffer en partie l'adoption des cryptomonnaies en fonction de la teneur des textes adoptés.

7. Quels sont les risques associés aux Stablecoins ?

Si les stablecoins présentent tous des risques technologiques liés aux blockchains sur lesquelles ils sont émis ou envoyés, ils subissent aussi des risques qui leur sont propres.

En ce qui concerne les stablecoins émis par des entités centralisées, le risque principal est lié aux réserves réelles de ces dernières. À l'instar des banques ou des plateformes d'échange centralisées, il est envisageable qu'il leur soit impossible de payer tous les utilisateurs si ceux-ci venaient à réclamer l'actif sous-jacent en même temps. L'histoire nous a d'ailleurs montré à plusieurs reprises qu'il est courant pour les grandes sociétés de trafiquer leurs comptes, et pour les foules de paniquer.

Ces stablecoins sont aussi très sensibles à la censure. Il suffit que les autorités financières bloquent les fonds de l’entreprise émettrice pour que les utilisateurs ne puissent plus échanger leurs jetons contre l’actif sous-jacent. Les smart contracts des stablecoins centralisés comprennent d'ailleurs une fonction de « freeze » qui leur permet de bloquer la transmission des stablecoins appartenant à une adresse précise. On est donc parfois loin de l'idéologie à l'origine de Bitcoin...

Concernant les stablecoins décentralisés, le risque majeur repose sur le cours des actifs qui servent à assurer leur valeur. Une chute brutale des prix peut entraîner un « depeg » du stablecoin, c’est-à-dire un cours inférieur à celui de l'actif qu'il est censé représenter.

Les stablecoins algorithmiques, quant à eux, peuvent en plus être sujets à des problèmes d'oracle et de smart contracts.

UST crash
En mai 2022, le stablecoin algorithmique UST s'est effondré, emportant avec lui des dizaines de milliards de dollars

8. Comment choisir un stablecoin ?

Si vous voulez avoir une certaine stabilité, c'est-à-dire un portefeuille de cryptomonnaies qui garde une valeur à peu près constante, le premier critère de choix est de savoir sur quel actif vous souhaitez que votre stablecoin soit indexé.

En effet, lorsque l'inflation est galopante, il devient difficile de considérer certaines monnaies fiat comme ayant une valeur stable. Une fois ce choix opéré, intéressez-vous au modèle de fonctionnement des stablecoins disponibles. N'oubliez pas que tous les stablecoins présentent des risques qu’il convient de comprendre et de mesurer avant d’en acquérir.

Nombreux d'entre eux sont interdépendants et mélangent les modes de fonctionnement. Par exemple, le DAI qui se veut décentralisé, repose en grande partie sur de l’USDC et quelques pourcents sur de l'USDP qui sont tous les deux centralisés.

Prenez aussi en compte l'historique des émetteurs, la liquidité disponible, les conditions d'échange, vos idéaux de fonctionnement du système monétaire, votre aversion au risque, les possibilités d'en tirer des intérêts, etc.

Gardez aussi en tête qu'il n'est pas très prudent de mettre tous ses œufs dans le même panier. Une répartition de votre portefeuille sur plusieurs stablecoins, même s'ils sont indexés sur le même actif, peut être une manière simple de limiter les risques.

9. Quelle est la différence entre un stablecoin et une MNBC ?

Les stablecoins et Monnaies Numériques de Banque Centrale (MNBC) se réfèrent à des types de monnaies numériques, mais ils diffèrent par leur origine, leur fonction, leur régulation, et leur structure de garantie.

Comme nous l'avons vu précédemment, les stablecoins sont émis par des entités privées qui assurent leur stabilité grâce à leurs réserves, ou des DAO qui garantissent les prix avec un ensemble d’actifs sous-jacents. Les MNBC, quant à elles, sont émises et contrôlées par une banque centrale et sont garanties par l'État et la réserve de la banque centrale elle-même.

En matière de régulation, les stablecoins sont soumis à une régulation qui peut varier largement selon les juridictions, tandis que les MNBC sont sous le contrôle direct de la banque centrale, et donc intrinsèquement réglementées par le cadre légal du pays émetteur.

Aussi, alors que les stablecoins sont souvent émis sur des blockchains publiques, les MNBC peuvent utiliser des technologies propriétaires ou des versions modifiées de blockchain pour assurer la souveraineté des État émetteur.

À l’heure actuelle, il existe encore peu de MNBC mais 80 % des États envisageraient d'ores et déjà d'y avoir recours.

10. Les stablecoins sont ils vraiment stables ?

Vous pourrez constater en regardant l'évolution de leur prix, que le cours des stablecoins varie plus ou moins légèrement autour de la valeur de l'actif sur lequel ils sont indexés.

Ils ne sont donc pas totalement stables. Les moins volatils enregistrent des variations de leur prix de plus ou moins 0,01 %, tandis que d'autres peuvent facilement osciller à plus ou moins 0,1 % (voire 1 %). Ceci dépend de plusieurs facteurs, dont le type de stablecoin concerné, la liquidité, etc.

Enfin, la stabilité des stablecoins n'est pas toujours constante au fil du temps. Un jeton peut très bien rester à plus ou moins 0,01 % du prix de l'actif sous-jacent pendant plusieurs mois, puis perdre soudainement 10 % en raison d'un événement inattendu.

Il est donc préférable pour les possesseurs de stablecoins de suivre un minimum l'actualité liée à leur jeton afin d'éviter d'enregistrer des pertes impromptues.

Maintenant que vous connaissez les grandes lignes et les points principaux concernant les stablecoins, nous vous invitons à continuer votre lecture pour approfondir le sujet. Pour commencer par le commencement, le prochain article portera sur l'origine et les fondements qui ont mené à la création de ces jetons plus qu'utiles.