Banque en difficulté cherche repreneur – Selon des sources convergentes proches du dossier, les régulateurs américains chercheraient à nouveau un repreneur pour la Silicon Valley Bank après l’échec de ce week-end. Maintenant que les autorités ont déclaré un « risque systémique », la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC) a un peu plus de marge pour trouver un repreneur. Au beau milieu de la plus importante crise bancaire depuis 2008, quelqu’un sera-t-il intéressé pour reprendre la banque en faillite ?
La FDIC a la manœuvre pour vendre la Silicon Valley Bank
Dans les premières heures qui suivent la faillite d’une banque de dépôt américaine, une agence entre systématiquement en jeu. Il s’agit de la Federal Deposit Insurance Corporation. C’est une structure indépendante du gouvernement des Etats-Unis qui garantit les dépôts bancaires des particuliers jusqu’à 250 000 dollars par client et par banque.
C’est elle qui a récupéré le dossier dès ce week-end et qui a essayé de vendre la Silicon Valley Bank. Le 11 mars, la banque s’est en effet retrouvée à vendre pendant quelques heures. Mais il semble qu’aucune offre sérieuse ne soit arrivée sur le bureau sur la FDIC. La presse rapporte qu’une institution aurait fait une proposition, mais qu’elle aurait été écartée par le régulateur.
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L’affaire est donc entendue, et la banque n’intéresse personne. Mais les autorités suprêmes des Etats-Unis ont changé la donne en décrétant un « risque systémique » dans cette affaire. Avec une déclaration conjointe de la secrétaire au Trésor, du gouverneur de la Réserve fédérale et du président de la FDIC, il s’agit maintenant de protéger l’économie américaine et de renforcer la confiance du public dans le système bancaire.
D’ailleurs, Janet L. Yellen, Jerome H. Powell et Martin J. Gruenberg, le responsable de la FDIC, ont même été soutenus par Joe Biden. POTUS lui-même qui fera « tout ce qui est nécessaire ». Du coup, la FDIC se retrouve avec un peu plus de latitude pour traiter cette affaire et pour proposer des incitations aux potentiels repreneurs. Le Wall Street Journal a parlé d’éventuels accords de partage des pertes pour faciliter une reprise.
Certains observateurs affirment que l’opération sera facile, car la Silicon Valley Bank possède des actifs de valeur et en grande quantité. D’autres lui prédisent un destin similaire à sa filiale anglaise, vendue pour 1 livre sterling symbolique. Nous en saurons sûrement plus dans les heures qui viennent et ne manquerons pas de vous tenir informés. Pendant ce temps-là, en France, le CAC 40 dévisse et partout ailleurs, Bitcoin performe… mais jusqu’à quand ?
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