Combien d’investisseurs cryptos ne paient pas d’impôt ? Cette étude révèle tout
Où paie-t-on le plus d’impôts cryptos ? – Chaque année, alors que le printemps revient, que les jours rallongent et que les températures radoucissent, c’est aussi le moment de remplir sa déclaration d’impôt. Avec la généralisation du prélèvement à la source en France, la plupart des salariés n’ont plus à réaliser cet exercice comptable. Mais c’est toujours le cas pour tous ceux qui possèdent des cryptomonnaies. Dans les autres pays, les situations sont différentes. Cependant, dans l’ensemble, la déclaration et le paiement de taxes sont la norme. C’est pour cela que des sociétés spécialisées ont créé des outils et des services dédiés à cette tâche, comme Waltio en France ou Divly en Suède. C’est cette dernière qui propose aujourd’hui une étude sur le paiement de ces taxes à travers le globe que nous vous proposons de découvrir ensemble.
Comment déterminer le taux de détenteurs de cryptos qui paient des impôts ?
Divly est une société de Stockholm créée en 2021 par Carl Gärdsell et Ruben Rehn. Après avoir personnellement expérimenté la complexité d’une déclaration d’impôt liée à la crypto, ils ont décidé de proposer un service pour simplifier le processus. Forte de cette expérience, la société propose aussi ponctuellement des études sur l’écosystème et revient aujourd’hui avec des chiffres sur le pourcentage de détenteurs de cryptos qui paie des impôts dans leur pays.
Afin d’arriver à un taux, les équipes de Divly ont mis en place une méthodologie particulière pour essayer de se rapprocher au maximum de la réalité. En effet, comme il n’est pas possible d’avoir les données exactes de ceux qui ne paient pas, il a donc fallu trouver un moyen d’estimer leur nombre. Pour y arriver, les experts ont donc croisé plusieurs données.
Une méthodologie remise en question, mais qui permet un classement mondial
D’abord, il s’agit du nombre de personnes qui déclarent des cryptos et qui paient des impôts, obtenu à partir des données officielles des administrations fiscales nationales. Ensuite, ce chiffre est recroisé avec le volume de recherche de mots clés lié à cette problématique sur internet. Enfin, ces données sont mises en perspectives avec un dernier chiffre issu du travail de la société allemande Statista qui propose le nombre d’investisseurs cryptos par pays. En utilisant ces trois sources, Divly arrive à un pourcentage national qui correspond au nombre de personnes détenant de la crypto qui paie effectivement des impôts.
Les auteurs de l’étude confessent tout de même un certain nombre de failles dans leur méthodologie, que n’ont pas manqué de souligner les observateurs. Ils reconnaissent le côté aléatoire du volume de recherche, car tous les contribuables ne se renseignent pas sur internet avant de payer. De plus, l’utilisation des moteurs de recherche est lié à la taux de pénétration d’internet dans le lieu de vie. Or, dans certains pays, une grande partie de la population n’a pas accès au réseau mondial de communication. Enfin, la fiscalité étant très différente d’un pays à l’autre, cela peut avoir un impact sur le taux final.
Les pays de l’OCDE largement en tête du classement
L’ensemble des résultats est consultable sur le tableau ci-dessus. Et ce qui frappe tout de suite est la dominance des pays de l’OCDE. Les pays européens, surlignés en vert, représentent notamment 54 % du total des pays qui payent le plus. Cependant, il faut noter que les taux sont extrêmement faibles, malgré tout. En effet, le premier au classement est la Finlande avec seulement 4,09 % des investisseurs en cryptos qui paient des impôts dans le pays.
Au niveau mondial, la moyenne déterminée par l’étude fait état d’un pourcentage de 0,53 % des détenteurs de cryptos qui sont concernés par des impôts. À ce sujet, il est intéressant de noter que les politiques fiscales nationales diffèrent énormément et que posséder de la crypto ne signifie pas forcément être redevable auprès du fisc local. D’où une grande disparité de traitement que l’on retrouve d’ailleurs sur les autres classes d’actifs et sur la taxation globale de l’économie.
En France, par exemple, un investisseur qui se contente d’accumuler de la crypto, sans jamais la revendre ni la convertir en euro, n’est pas imposable. Enfin, en termes de volume d’impôt payé, l’étude détermine que ce sont les États-Unis qui arrivent en tête du classement avec le plus grand nombre de contribuables déclarant de la crypto. Et certains pays font parfois de la fiscalité un atout pour attirer des investisseurs, comme le Portugal qui a finalement fait marche arrière.
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