En marge des JO de Paris un ransomware s’en prend au Musée du Louvre
Une attaque informatique en plein JO. Alors que les Jeux olympiques se tiennent actuellement à Paris, la sécurité a été renforcée de toutes parts. Malheureusement, il semblerait que ce ne soit pas le cas de la cybersécurité. Ainsi, les systèmes de plus de 40 musées, dont Le Louvre, ont été la cible d’un ransomware.
Un ransomware fait trembler Le Louvre
Dans la nuit du 3 au 4 août, le directeur des systèmes d’informations du site du Grand Palais a identifié des activités inhabituelles dans leurs systèmes. Rapidement, il tire la sonnette d’alarme pour ce qui s’avèrera être un ransomware.
Pour rappel, un ransomware est un logiciel malveillant qui va chiffrer l’ensemble des données d’une partie ou de l’ensemble des systèmes d’une entité. Par la suite, les hackers réclament une rançon en échange de la clé de déchiffrement. Toutefois, quand bien même la victime venait à restaurer ses données sans cette clé, les hackers menacent de publier les données critiques auxquelles ils ont eu accès.
Une situation d’échec et mat pour les victimes qui n’ont que peu d’autres choix que de payer la rançon. Sans grande surprise, celle-ci peut être payée en cryptomonnaies.
Dans notre cas, les hackers ont eu accès aux données financières de plus de 40 musées en France, dont le célèbre Musée du Louvre. Les hackers ont annoncé un délai de 48h pour payer la rançon. Le cas échéant, ils menacent les musées de diffuser les données financières dérobées.
La brigade cybercriminalité est sur le dossier
Le dossier a rapidement été confié à la brigade de lutte contre la cybercriminalité qui a ouvert une enquête pour « atteinte à un système de traitement automatisé des données, extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crime ou délit puni de cinq ans d’emprisonnement ».
En parallèle, les autorités compétentes ont déclaré que cet incident n’affecte pas le bon déroulé des Jeux olympiques.
Les ransomwares n’ont rien de nouveau et ces derniers peuvent s’avérer très lucratifs pour les criminels. Ainsi, les fondateurs du ransomware Pink Drainer ont récemment annoncé cesser leur activité après avoir dérobé pas moins de 85 millions de dollars.