Chine : réglementation anti-anonymat pour les entreprises liées aux blockchains
La Chine est toujours à la pointe en matière de restrictions sur les cryptomonnaies, malgré l’intérêt grandissant de son peuple pour les cryptos (et le grand intérêt du gouvernement lui-même pour les blockchains). C’est désormais un autre tour de vis que réservent les autorités à la cryptosphère, avec une réglementation anti-anonymat.
L’annonce a été faite par l’Administration Chinoise du Cyberespace (CAC) : une nouvelle réglementation entrera en vigueur le 15 février 2019, obligeant toutes les entreprises du pays liées aux technologies blockchains à enregistrer leurs noms, domaines et adresses de serveur auprès du CAC dans un délai de 20 jours.
Cette réglementation anti-anonymat inclut également les sites internet et les applications mobiles fournissant des informations au public sur tout ce qui concerne les blockchains.
De plus, toute nouvelle plateforme liée aux blockchains devra mettre en œuvre des mesures strictes de KYC – Know Your Customer – afin d’identifier clairement ses utilisateurs.
Toutes ces entreprises devront également veiller à respecter la censure des informations interdites par la législation chinoise, en auto-surveillant le contenu visible sur leur site.
Les amendes en cas d’infraction à cette nouvelle réglementation pourront aller de 20 000 à 30 000 yuans (soit environ de 2 580 à 3 870 euros), avec de possibles poursuites pénales initiées par la CAC en cas d’infractions répétées.
La Chine a définitivement une grande méfiance pour les cryptos quand il s’agit de laisser trop de liberté ou de vie privée à ses citoyens ou ses entreprises.