Chine : un sondage indique des progrès dans l’adoption des cryptomonnaies

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Malgré l’intérêt du gouvernement chinois et son suivi continu des cryptomonnaies et des protocoles blockchains, l’interdiction des ICO (Initial Coin Offering) et le bannissement des crypto-exchanges du pays fin 2017 avaient porté un coup dur aux investisseurs chinois. Des contournements ont rapidement été utilisés – VPN, exchanges offshore, etc. – et d’après un sondage récent, la population chinoise semble globalement bien avancée dans son adoption du monde des cryptos.

C’est un premier proposé par le crypto-média chinois PANews, portant sur 4200 habitants, qui nous apprend que, bien que 63% du panel pense que les cryptomonnaies ne sont pas indispensables en tant que système de paiement, il y a toutefois 40% d’entre eux qui envisageraient sérieusement d’investir dans des cryptodevises.

14% des sondés ont d’ailleurs déjà investi dans des cryptos, la majorité de ces investisseurs étant nés après 1990.

Il faut aussi relativiser les 63% qui ne trouvent pas les cryptomonnaies indispensables comme moyen de paiement : rappelons qu’en Chine le paiement mobile (par QR code notamment) est déjà bien plus avancé qu’en occident, ce qui limite l’intérêt des chinois pour cet usage précis des cryptos. Dans des pays à fortes inflations, en Afrique, ou même dans certains autres pays asiatiques où la population est peu bancarisée, l’intérêt pour ce cas d’usage serait sans doute tout autre.

Un autre élément intéressant de ce sondage, est que 98,22% des personnes interrogées avaient déjà entendu parler de blockchain ou de Bitcoin auparavant (NDLR : je peux vous dire à titre personnel qu’en 2013, j’avais plutôt l’impression que la proportion était inverse, surtout en France), et 9% du panel total estime même avoir une solide compréhension des cryptomonnaies.

Cependant, il reste évidemment du chemin à faire par les cryptos pour faciliter leur adoption : 60% des sondés perçoivent de la complexité dans l’échange et le stockage des cryptodevises, qui sont encore de véritables obstacles à une plus large utilisation.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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