Bitcoin : l’Inde souhaite « Bannir les cryptos, coûte que coûte »
Interdit d’interdire ? – En Inde, et comme partout dans le monde, la Banque centrale est très hostile à Bitcoin (BTC) et aux cryptomonnaies, qui sont perçus comme des concurrents à leur privilège de battre monnaie. Même si, désormais, le pays semble préférer une taxation de 30% sur les juteux profits générés par les cryptos, certains en sont toujours à en vouloir le bannissement pur et simple.
Des crypto-actifs « déstabilisateurs » à interdire d’urgence ?
Ce qui arrive à la Banque centrale indienne (RBI) est un peu à l’image de ce qui est arrivé à la Banque centrale de Russie. Cette dernière voulait bannir totalement les cryptomonnaies du pays, mais la réalité économique des bénéfices apportés par le minage l’a rapidement calmé dans son ardeur.
En Inde, les banquiers centraux risquent de subir une humiliation similaire. En effet, la ministre des Finances est bien plus intéressée par des revenus fiscaux – de 30% sur les plus-values réalisées grâce aux crypto – que par une interdiction bête et méchante.
La RBI ne s’avoue pas pour autant vaincue, et continue à montrer les dents contre Bitcoin et ses semblables. Shri T Rabi Sankar, gouverneur adjoint de la Reserve Bank of India, a ainsi déclaré lors d’un discours ce 14 février :
« (…) les cryptomonnaies ne peuvent être définies comme une monnaie, un actif ou une marchandise ; elles n’ont pas de flux de trésorerie sous-jacents, elles n’ont pas de valeur intrinsèque ; elles s’apparentent à des systèmes de Ponzi, et peuvent même être pires. »
Peur de l’écroulement de la roupie face à Bitcoin ?
Paradoxalement, le banquier central mentionne également tout ce qui fait les qualités des cryptomonnaies décentralisées, universelles, et résistantes à la censure (certainement parce qu’à ses yeux, ce sont des reproches) :
« (..) les crypto-technologies sont portées par une philosophie visant à échapper aux contrôles gouvernementaux. Les cryptomonnaies ont été spécifiquement développées pour contourner le système financier réglementé. Cela devrait être une raison suffisante pour les traiter avec prudence. (…) »
Se passer des banques et de leurs gigantesques crises économiques – comme celle de 2008 – était effectivement l’objectif de Satoshi Nakamoto, inventeur de Bitcoin. Et la philosophie des Cypherpunks est effectivement de protéger la vie privée numérique des individus face des États autoritaires. D’ailleurs Mr Sankar l’avoue :
« [les cryptomonnaies] peuvent (si elles sont autorisées) détruire le système monétaire, l’autorité monétaire, le système bancaire et, en général, la capacité du gouvernement à contrôler l’économie. »
Un programme plus qu’alléchant pour un libertarien ou un anarchiste, mais pas pour un mondialiste, c’est sûr ! Tout cela pour en venir donc à ce que le banquier central demande l’interdiction des cryptomonnaies comme « choix le plus judicieux (sic) qui s’offre à l’Inde ».
Est-ce que, une fois de plus, la Banque centrale indienne se verra contredite par les politiques ? Fin 2021, alors la RBI appelait encore et toujours à bannir les cryptos, le Premier ministre indien parlait plutôt de l’importance d’une coopération internationale pour encadrer correctement les crypto-actifs.
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