Bitcoin et Salvador : Nayib Bukele démissionnera-t-il pour un second mandat ?

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Bitcoin et Politique. Dans le microcosme politique salvadorien, Nayib Bukele, président en exercice, occupe une place singulière puisqu’il est celui qui a permis que le BTC soit monnaie à cours légale dans le petit pays d’Amérique latine.

Cependant, alors que le sablier de son mandat s’égrène inexorablement, le président salvadorien doit faire face à un changement important de la constitution du pays. S’il souhaite mener un second mandant, il devra démissionner 6 mois avant les élections. Explications.

Nayib Bukele commence une course contre-la-montre

L’horloge tourne au Salvador. Le compte à rebours est lancé et certains y voient des enjeux vertigineux. La cour suprême du Salvador vient de complexifier la situation du pays. Selon sa récente décision, un président sortant peut briguer un second mandat, toutefois non sans condition.

Ce dernier doit, en effet, démissionner six mois avant les élections à venir, dans le cas présent les prochaine élections auront lieu le 4 février 2024. Autre contrainte : le président sortant ne pourra pas faire campagne tout en étant au pouvoir. Une condition qui tend à limiter l’usage potentiellement abusif des ressources de l’État pour financer sa campagne.

La date limite d’inscription des candidats pour ces élections est fixée au 26 octobre 2023, ce qui place Bukele dans une position délicate et floue juridiquement, comme l’expliquent en détail nos confrères de Bitcoin Magazine.

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Nayib Bukele devra-t-il démissionner pour un second mandat ?

Bitcoin, le projet économique existentiel de Nayib Bukele

Le second mandat de Bukele n’est pas le seul enjeu. Certains pointent les conséquences de cette décision sur l’avenir du Bitcoin au Salvador. Pour rappel, Bukele a propulsé son pays sur la scène mondiale en faisant du Bitcoin une monnaie légale, mais pas seulement.

Investissements gouvernementaux, mise en place d’un hub crypto, construction d’une ville à l’effigie de Bitcoin sont alors autant de projets mis en place par cette politique. Un choix qui fait l’objet d’acclamations, mais aussi de critiques virulentes face aux réalités économiques et sociales du pays.

Bukele bénéficie d’un taux d’approbation stratosphérique de plus de 90 %. Cependant, la décision de la Cour suprême a polarisé le pays. Les détracteurs et l’opposition politique remettent en question la constitutionnalité de cette décision et la dénoncent comme une potentielle porte ouverte à l’autoritarisme.

La décision imminente de Nayib Bukele ne déterminera pas seulement son avenir politique, mais aussi celui de son pays et, potentiellement, de bitcoin en tant que monnaie. Dans cette course contre-la-montre, chaque tic-tac résonne comme l’écho d’un futur encore indécis, alors même que Nayib Bukele avait confirmé il y a plusieurs semaines ses envies d’un second mandat. La date limite d’inscription approche à grands pas. À suivre sur le Journal du Coin.

Magali

De simple lectrice en 2017 à rédactrice en chef depuis septembre 2023, j'allie maintenant l'écriture à mes connaissances à travers mes articles pour Le Journal du Coin. Mon seul but est celui de vous informer sur l'univers de demain : celui de la blockchain, des cryptomonnaies, des NFT et du metaverse. Persuadée que Bitcoin est une révolution, j'entends participer à la vulgarisation de notre écosystème.

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