Pas un satoshi ne doit leur échapper – De l’autre côté de l’Atlantique, l’Office of Foreign Assets Control (OFAC) maintient sa volonté malsaine de surveillance globale. L’organisme souhaite toujours davantage tracer la moindre transaction blockchain et loue à grands frais les services de pointe en la matière de Chainalysis.
Le fisc américain (IRS) a récemment montré sa vive insistance à surveiller au maximum les échanges sur les crypto-bourses, pour ponctionner avec vigueur le moindre centime de gain, mais ce n’est pas le seul organisme étasunien à vouloir scruter de près les blockchains.
L’Office of Foreign Assets Control (OFAC), une agence de renseignement et surveillance financière, vient en effet de lancer une nouvelle offre de marché public pour un « outil de traçage de blockchains » afin « d’analyser et de suivre » toutes transactions en actifs numériques.
Même si l’offre est clairement adressée à la société Chainalysis, d’autres sociétés avec des outils de surveillance blockchain similaires peuvent également candidater.
L’offre comprend la souscription à des licences du logiciel Chainalysis Rumker, mais aussi la formation d’agents du gouvernement, ainsi que l’assistance pour l’utilisation de l’outil de crypto-surveillance.
Parmi les « joyeusetés » demandées, on peut lire dans l’extrait ci-dessous de la proposition de contrat :
« Les licences Chainalysis Rumker comprennent [le module] Obervations et Nœuds [de réseaux blockchains], qui permet de localiser les nœuds de serveur en cours d’exécution. Cette licence inclut également les services de démixage de Wasabi sans coût supplémentaire pour l’OFAC, et sans limite de nombre de demandes. La licence All Assets inclut tous les actifs pour lesquels Chainalysis dispose d’une couverture aujourd’hui et inclura tous les actifs ajoutés à l’avenir sur une base trimestrielle. La licence comprend également un responsable clientèle dédié à la pleine réussite [des besoins] de l’OFAC ainsi qu’une assistance prémium 24 h sur 24, 7 jours sur 7 et 365 jours par an. »
Que dire de plus ? Quand il s’agit de mettre en caleçon le moindre utilisateur de blockchain qui ne plaît pas à l’OFAC, on ne se refuse rien. Tous les moyens semblent être permis (l’argent ne compte plus).
Il faut dire que même si cette surveillance très invasive a toutes les raisons d’agacer les citoyens lambdas, si l’on se fait un peu l’avocat du Diable, on peut comprendre l’OFAC. En effet, les pays soumis aux embargos extraterritoriaux des États-Unis, comme l’Iran, commencent à jouer à fond la carte de Bitcoin et des échanges par cryptos, pour contourner ces barrages.
Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.
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