Bitcoin vs Ethereum : le grand débat de la supply
Qui sera le plus stable ? – Bien que le vénérable Bitcoin (BTC) reste la plus valorisée des cryptomonnaies, son principal prétendant au trône, Ethereum (ETH), lui fait déjà forte concurrence sur certaines métriques. Le dernier vif débat entre supporters des deux cryptos phares du marché se porte sur la « supply », c’est-à-dire sur l’offre totale d’unités pour chacun de ces projets (le nombre de bitcoins et d’ethers).
Bitcoin ou Ethereum : qui est « la plus saine » des cryptomonnaies ?
Bitcoin et Ethereum peuvent être perçus comme complémentaires, avec des rôles et objectifs au moins partiellement différents. Mais malgré cela, certains cherchent l’opposition entre les deux crypto-actifs les plus connus. La présente agitation entre pro-BTC et pro-ETH est partie du tweet ci-dessous, posté par le compte @ultrasoundmoney.
Rappelons d’abord qu’une « monnaie saine » (sound money) est une qualification désignant une monnaie avec une valeur particulièrement stable dans le temps. Ce sont les pièces en or et en argent-métal – utilisées pendant des siècles pour leur stabilité de pouvoir d’achat – qui ont d’ailleurs donné la version anglophone de cette qualité (sound/son), grâce au tintement harmonieux et très caractéristique de ces monnaies en métaux précieux.
Pour en revenir à notre débat du jour, le compte @ultrasoundmoney (pro-ETH en l’occurrence) considère que, si Bitcoin est une monnaie saine, alors Ethereum propose une monnaie « ultra saine » (ultra sound money).
Minute papillon : BTC et ETH ont besoin de temps
Évidemment, chaque chapelle maximaliste se précipite pour y aller de ses arguments. Du coté d’Ethereum, c’est l’aspect potentiellement déflationniste du nombre d’ethers qui est le plus avancé. En effet, avec l’arrivée de l’EIP 1559, une partie des frais de transactions sont maintenant détruits. Dans certains cas, les ethers peuvent ainsi plus être détruits par l’EIP 1559, qu’il n’en est créés par les récompenses de bloc.
Du côté de Bitcoin, la limite fixée à 21 millions d’unités – et ce dès sa création par Satoshi Nakamoto en 2009 – est bien sûr l’argument le plus présenté. Et comme le rapporte notamment Cointelegraph, il faut en revanche signaler que la « politique monétaire » de son concurrent Ethereum a changé déjà plusieurs fois depuis sa plus courte durée d’existence (lancé en 2015). Certains parlent même « d’au moins 11 changements » de taux d’émissions monétaires (les « tokenomics ») pour le réseau ETH.
On reconnaîtra à Bitcoin l’avantage de ne pas avoir changé de tokenomics depuis 14 ans. À l’inverse, l’interventionnisme sur Ethereum, pour l’instant un peu trop fréquent, peut rappeler désagréablement à certains les agissements des banquiers centraux sur leurs monnaies fiduciaires.
Mais que les uns et les autres se rassurent (ou pas) : pour savoir si BTC ou ETH sont qualifiables de monnaie saine, il faudra – comme pour l’or – attendre des siècles d’utilisation en tant que monnaie d’échange, pour connaître leur réelle stabilité. L’épreuve du temps pour Bitcoin et Ethereum ne fait que commencer. Peut-être qu’avec un peu de chance, dans quelques décennies, nous aurons déjà une idée sérieuse de « qui est la plus saine » des cryptomonnaies.
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