
Beacon Network : L’arme ultime des exchanges pour lutter contre la fraude crypto
Un réseau d’alerte anti-fraude. Le secteur de la crypto est non seulement la cible de hacks et d’autres attaques, mais il est aussi complice, malgré lui, de blanchiment d’argent dont les plateformes d’échanges sont les principales victimes collatérales. Pour faire face à cette menace, les principaux acteurs du secteur s’allient pour créer le réseau Beacon Network afin d’identifier et de bloquer les transactions illicites avant qu’elles ne soient finalisées.
- Le Beacon Network a été créé par TRM Labs pour contrer les attaques incessantes dans le secteur des cryptomonnaies.
- Ce réseau d’alerte en temps réel permet aux entreprises de l’écosystème crypto de partager des informations pour identifier et bloquer les transactions illicites.

Le Beacon Network : un réseau d’alerte anti-fraude
Face à la recrudescence des hacks et autres attaques, les acteurs de l’écosystème crypto se doivent de réagir. C’est ce qu’a entrepris TRM Labs avec son projet de Beacon Network qui veut être un réseau d’alerte en temps réel qui vise donc à identifier et à bloquer les transactions illicites avant qu’elles ne soient finalisées.
En pratique, ce réseau permettra aux entreprises participantes de partager des informations sur les menaces en temps réel. Sur le papier, cela permet de détecter rapidement les activités suspectes et de prendre des mesures pour les contrer avant qu’elles ne fassent trop de dégâts.
Parmi les participants, nous retrouvons les principales plateformes d’échange, telles que Binance, Coinbase, Kraken, OKX, Crypto.com ou encore Poloniex mais aussi des entreprises comme Ripple, PayPal et Stripe. Autant dire que le casting est plutôt sérieux.

Un outil indispensable pour lutter contre le blanchiment d’argent en crypto
Comme nous l’avons vu, ce Beacon Network vise à lutter contre les hacks et autres attaques, mais pas que ! En effet, il s’agit également d’un outil indispensable dans la lutte contre le blanchiment d’argent qui reste un problème récurent dans le secteur de la cryptomonnaie.
Bien qu’il soit régulièrement exagéré par les détracteurs du secteur, il existe quand même et cela est notamment dû à la nature pseudonyme des transactions. Des criminels bien formés peuvent donc – dans une certaine mesure – utiliser les cryptos pour blanchir de l’argent provenant d’activités illégales. Et ils ne se privent pas de le faire d’ailleurs !
C’est pourquoi ce nouveau projet ambitionne d’intervenir à une étape clé du processus de blanchiment : le moment où les hackers vont chercher à convertir leurs fonds en monnaies FIAT via les plateformes d’échange. Si ces dernières sont en mesure de détecter et de bloquer ces transactions avant qu’elles ne soient finalisées, les criminels ne pourront plus opérer librement.
Lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme est devenu l’alpha et l’oméga des instances de régulation internationale qui ont la crypto dans leur viseur. Et cela même si plusieurs rapports ont démontré que d’autres filières étaient majoritairement utilisées par les organisations criminelles sans frontières. Mais ce nouvel outil a le mérite d’exister et il permettra peut-être d’assainir l’écosystème.
