Crypto : Meta veut intégrer les stablecoins pour réduire les coûts de paiement sur Facebook et Instagram

Meta et les stablecoins. Meta, la société mère de Facebook et Instagram, envisagerait d’intégrer les stablecoins dans ses plateformes pour réduire les coûts de paiement. Cette décision intervient des années après l’abandon de son projet de cryptomonnaie, Diem (anciennement Libra). Selon des sources proches du dossier, Meta aurait engagé Ginger Baker, un ancien cadre de Ripple, pour explorer cette possibilité.

Les points clés de cet article :
  • Meta a relancé son intérêt pour les stablecoins en vue de réduire les coûts de paiement sur ses plateformes.

  • La société pourrait payer les créateurs de contenu avec des stablecoins sur Instagram ou sur Facebook

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Meta veut utiliser les stablecoins pour payer les créateurs de contenu

Selon le média Fortune, Meta souhaiterait donc utiliser les stablecoins pour payer les créateurs de contenu sur ses réseaux sociaux et notamment Instagram. Les stablecoins sont des cryptomonnaies dont la valeur est indexée sur une monnaie fiduciaire, comme le dollar. Ils permettent de réaliser des transactions rapides et peu coûteuses, sans passer par les banques traditionnelles.

La société ne semble pas avoir choisi de stablecoin en particulier pour le moment, mais pourrait s’appuyer sur des partenaires existants, comme Circle ou Tether. La société aurait également contacté des entreprises spécialisées dans l’infrastructure crypto pour réduire les frais liés aux paiements transfrontaliers.

Meta, la société mère de Facebook et Instagram, envisagerait d’intégrer les stablecoins dans ses plateformes pour réduire les coûts de paiement.
Meta serait le point d’intégrer des stablecoins sur ces réseaux sociaux

La société relance son intérêt pour la crypto après l’échec de Diem

Meta n’en est pas à sa première tentative dans le domaine de la crypto. En 2019, l’entreprise avait lancé Libra, un projet de stablecoin adossé à un panier de devises. Face à la pression des régulateurs, Libra avait été rebaptisé Diem en 2020, avant d’être finalement abandonné en 2022.

Depuis, Meta n’a pas perdu tout intérêt pour la crypto. La société a ainsi déposé plusieurs demandes de marques liées aux actifs numériques, comme le trading de cryptomonnaies, le matériel blockchain et les services d’échange. Elle a aussi recruté des talents issus du secteur, comme Ginger Baker, qui a travaillé chez Ripple pendant plus de six ans.

L’intégration des stablecoins par Meta pourrait marquer un tournant dans l’adoption des cryptomonnaies par le grand public. Avec plus de 3 milliards d’utilisateurs mensuels sur ses plateformes, Meta dispose d’une audience considérable pour populariser les paiements en crypto. Cependant, la société devra faire face aux défis réglementaires et sécuritaires liés à l’utilisation des stablecoins.

 

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Ben Canton

Avec une formation en littérature et en langues, j’aime mêler l’analyse rigoureuse au goût des idées pour décrypter les grands enjeux économiques et (géo)politiques liés aux cryptomonnaies. Depuis 2019, j’écris pour le Journal du Coin, et je collabore également avec Tahiti Cryptomonnaie, où je me concentre sur des sujets comme le Bitcoin, les MNBC, la tokenisation des RWA et plus largement les mutations stratégiques du Web3. Lecteur passionné, curieux du monde et des rapports de pouvoir qui le structurent, je m’efforce de rendre ces thématiques accessibles à tous, avec une attention particulière pour les projets pensés pour le grand public.