Classements des capitales crypto : Londres en tête de liste, la France en retard

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Londres, la ville de tous les crypto-possibles ? – D’abord ignoré, longtemps jugé inutile ou dangereux, le secteur crypto a pris ces dernières années une toute autre dimension. Enjeux technologiques et géostratégiques… Les pays, par l’intermédiaire de leurs métropoles, s’affrontent désormais pour attirer les cerveaux du monde entier entre leurs murs. Et accaparer ainsi une part de la prochaine révolution. Retour sur un classement qui fait beaucoup parler.

Londres en tête du classement des villes crypto

Si en 2020, personne ne se bousculait au portillon pour discuter crypto, en 2023 les choses semblent avoir changé. Et ce, malgré le terrible bear market de 2022. Les enjeux cachés derrière ces pépites du numérique et la technologie web3 semblent enfin être pris au sérieux. À tel point que la régulation, pour rattraper son retard, tente maladroitement d’accélérer à grand renfort de réglementations pas toujours judicieuses. 2023 promet également d’être une année riche du côté de l’adoption de la technologie blockchain par les entreprises. Ces dernières prenant enfin conscience des apports potentiels de cette nouvelle technologie.

Toutefois, pour une start-up qui se lance, une question primordiale se pose. Quelle est la destination à privilégier pour s’installer ? Quelle ville est la plus propice pour débuter son activité dans le web3 ? Les analystes de Recap, spécialiste du tracking crypto, ont réalisé cette étude pour nous.

Londres, Dubaï, New York, Singapour, Los Angeles. Voici le quintet de tête d’un classement établi par les experts de Recap . Les chercheurs se sont basés sur 8 critères distincts pour établir leur classement :

  1. Qualité de vie
  2. Nombre d’évènements crypto par an dans la ville
  3. Pourcentage de travailleurs ayant un métier en lien avec le secteur crypto
  4. Nombre d’entreprises crypto installées
  5. Part du financement de la R&D dans le PIB
  6. Nombre d’ATM crypto
  7. Taxation sur les bénéfices crypto
  8. Pourcentage de personnes détenant des cryptos dans le pays

Si ces critères ne sont pas une science exacte, ils permettent néanmoins d’établir une tendance dans les villes, et à fortiori les pays, qui encouragent et valorisent le plus le secteur. Un classement dans lequel le « hub crypto » parisien accuse un peu de retard sur la concurrence en terminant en 8e position.

Dans ce classement des villes où il fait bon travailler dans les cryptos, Londres arrive en tête, suivi de Dubai et New York. Paris est huitième.
Dans le classement des villes les plus crypto-friendly, Londres arrive en tête, Paris est 8e

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Paris, un « hub crypto » qui accuse du retard

Les grandes avenues de Londres abritent plus de 2173 personnes et 800 entreprises qui dynamisent quotidiennement le web3. Et qui animent une multitude de conférences à l’année. Une tendance qui fait des émules puisque 11 % des Anglais détiendraient des cryptos. C’est moins qu’au Nigeria (45 %) mais plus qu’en France (9 %). Le Nigeria, un pays qui arrive d’ailleurs à la 14e place, et ce, malgré l’interdiction des cryptos dans le pays. Là-bas, Bitcoin et les cryptos sont d’un soutien vital pour de nombreux Nigérians pris au piège de contrôles abusifs de l’État sur leur monnaie, le naira. Monnaie qui se dévalue par ailleurs à une vitesse folle, embourbée dans un cercle infernal d’hyperinflation.

Dubaï arrive en 2e position. La ville est désormais reconnue comme terre d’accueil des entrepreneurs crypto. Sa législation souple, avec 0 % de taxes sur les gains crypto, prêche pour elle. De leur côté, les USA n’ont pas dit leur dernier mot. New York occupe la 3e place, pour le plus grand bonheur de son maire bitcoiner, on s’en doute.

Dans ce détail du classement des villes crypto-friendly, les scores de chaque ville pour chaque critère sont indiqués et concaténés.
Les résultats du classement des 20 premières villes, chiffre par chiffre

La France reste l’un des leaders de l’innovation dans le secteur crypto, grâce à l’esprit d’initiative de ses start-ups et de ses licornes comme Ledger ou Sorare. Des acteurs qui ont depuis longtemps pris conscience des enjeux stratégiques de cette révolution pour notre futur. Et ce, malgré une réglementation de plus en plus stricte qui limite l’émergence de nouveaux acteurs français. Ainsi qu’un nombre d’ATM Bitcoin inexistant. Nos politiques se plaisent à qualifier la France de hub crypto, mais il serait temps d’arrêter de faire les choses à moitié. Et de réellement se lancer dans la course à l’innovation dans ce secteur. Au risque de finir par perdre cette dernière.

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Benjamin L.

Issu d’une formation d’ingénieur, j’ai découvert le monde des cryptomonnaies en 2020. Je me suis rapidement passionné pour cet univers en pleine expansion au sein duquel se développent les innovations de demain. J’espère, au travers de mes articles, entraîner le plus grand nombre dans cette fabuleuse aventure.

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