Géant financier cherche pro de la crypto – Le méga-fonds BlackRock souhaiterait-il passer aux choses sérieuses avec Bitcoin et les cryptos ? Après de premiers investissements « timides » (de quelques millions de dollars tout de même), ce dernier songe maintenant à engager un spécialiste crypto pour diriger une équipe consacrée à son algorithme d’investissement, « Aladdin ».
Une équipe de choc dans le domaine crypto
En avril dernier, un rapport de BlackRock déposé auprès de la SEC démontrait que le gigantesque fonds d’investissement avait acheté ses 185 premiers bitcoins via des contrats à terme, qui lui avaient rapporté de belles plus-values à l’expiration de ces derniers.
Aujourd’hui, BlackRock vient de poster une offre d’emploi qui en dit long sur ces intentions, ne serait-ce déjà que par l’intitulé du poste :
« Directeur, responsable de l’ingénierie – Actifs numériques et Technologie des Registres Distribués / Blockchains. »
Le fonds, à la tête de 9 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion, souhaite trouver un expert avec au moins 3 ans d’expérience pratique dans la conception et le développement de solutions blockchains.
Son objectif ? Développer et diriger une équipe spécialisée dans la technologie blockchain, pour intégrer cette dernière à sa propre plateforme d’investissement, régie par Aladdin, une IA maison réputée par sa redoutable efficacité. Son équipe devra également évaluer les différents protocoles et plateformes blockchain existants, et développer les compétences de l’entreprise dans le domaine de la tokénisation des actifs.
On le voit une fois encore ici, BlackRock fait partie des géants de la finance traditionnelle qui ont parfaitement compris le virage révolutionnaire qu’apporte Bitcoin et ses semblables, et compte bien investir une bonne part de ses moyens dans ce secteur prometteur. Il faut dire que le retour d’une très forte inflation fait partie des principales préoccupations du colosse, et les crypto-actifs et leurs technologies peuvent en être un remède, ou du moins une échappatoire.
