Binance, Coinbase et OKX interdis au Cambodge (ainsi que 13 autres cryptos-bourses)
On ne peut pas interdire Bitcoin. En 2024, alors que Bitcoin (BTC) s’apprête à devenir une réserve stratégique aux États-Unis, certains pays en sont encore à interdire à leur concitoyen d’utiliser librement des plateformes d’échange de cryptomonnaies, dont certaines sont même pourtant des leaders mondiaux. En effet, les autorités au Cambodge viennent d’interdire l’accès à Binance et à 15 autres crypto-bourses aux Cambodgiens.
- Le Cambodge a interdit l’accès à Binance et à 15 autres plateformes de cryptomonnaies.
- Une répression soudaine contre les exchanges sans licence a été menée par le Régulateur des télécommunications du Cambodge.
Binance, Coinbase et 14 exchanges sont désormais bloqués au Cambodge
C’est notamment le média Nikkei Asia qui rapporte la nouvelle ce mardi 3 décembre 2024 : un total de 16 plateformes d’échange de cryptomonnaies ont été bloquées au Cambodge. Une soudaine et violente répression contre les exchanges sans licence est en train d’être menée dans le pays.
Parmi les crypto-bourses concernées figurent des géants du secteur, comme Binance, Coinbase ou encore OKX. Cette campagne répressive semble être menée par le Régulateur des télécommunications du Cambodge (TRC). Elle concerne tous les fournisseurs de services sur crypto-actifs qui n’ont pas de licence enregistrée auprès du Securities and Exchange Regulator of Cambodia (SERC).
Les accès aux sites web principaux et relatifs aux crypto-bourses en question ont été bloqués. Ce sont en tout 102 domaines Internet qui ont été interdits par les autorités cambodgiennes, car des sites de jeux en ligne sont également concernés.
Si, avec l’élection de Donald Trump et le lancement du début du nouveau bull run de Bitcoin, les crypto-bourses sont à la fête avec la forte hausse des volumes d’échange, la régulation du secteur reste un problème dans beaucoup de pays du monde. Certaines nations préfèrent freiner, voire stopper, l’innovation et l’adoption des crypto-actifs tant que leurs réglementations ne sont pas en place.
Rémy R.
Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.
