Huobi crée un comité du parti communiste chinois
Après son expansion aux États-Unis et son retrait du Japon, l’exchange Huobi retourne aux sources : bien que basée aujourd’hui à Singapour, la plateforme avait initialement été fondée en Chine. La plateforme d’échange tente désormais une réconciliation avec le gouvernement chinois, en créant un comité du parti communiste au sein de son groupe.
C’est le média local South China Morning Post qui a été le premier a relayé l’information : l’exchange Huobi a créé un comité du parti communiste chinois, par le biais d’une de ses filiales, appelée Beijing Lianhuo Information Service.
Le fondateur de Huobi, Li Lin, a salué le lancement de ce comité en le qualifiant « d’étape importante » pour la société.
Bien que la législation du parti communiste chinois oblige les entreprises d’État, comptant au moins trois membres du parti communiste à créer une branche du parti, les entreprises privées n’y sont en théorie pas soumises.
Dans le but de nouer des liens plus étroits avec le gouvernement, Huobi a suivi les traces d’autres importantes sociétés privées avant elle, qui ont créé un comité du parti, notamment Baidu, Tencent et le groupe Alibaba.
Huobi faisait partie des sociétés blockchains qui ont dû se délocaliser après la série d’interdictions sur le secteur des cryptomonnaies du gouvernement chinois, en septembre 2017.
Le rapport de la Chine avec les cryptomonnaies est très difficile, même si le pays adore le concept de blockchain, surtout s’il lui permettait de créer une crypto d’État. Cette réconciliation avec Huobi sera-t-elle le premier pas d’un adoucissement de sa position ?
Sources : CCN ; CoinDesk ; CoinTelegraph || Image from Shutterstock