Après Bitcoin et Ethereum, des ETF pour Solana et XRP « pour 2025 » selon cet expert

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Et de deux cryptos avec ETF, à qui le tour ? Le calvaire ne fait que commencer pour Gary Gensler. Après les ETF Bitcoin au comptant en janvier dernier, le président de la Securities and Exchange Commission (SEC) a dû une nouvelle fois céder sous la pression avec les ETF Ethereum ce 23 mai. Sur les rangs des candidats à une future vague d’ETF figureraient le XRP de Ripple et la blockchain Solana (SOL), selon un expert de la banque Standard Chartered.

Bientôt des ETF du XRP et de Solana, dès l’an prochain ?

Si les ETF Ethereum au comptant ont une « dernière formalité administrative » à régler avec la SEC avant d’être négociés (ce qui pourrait prendre tout de même quelques semaines de plus), les grandes bourses américaines devant les accueillir ont déjà reçu l’autorisation de les coter ce jeudi 23 mai 2024.

En tout cas, les acteurs du marché des crypto-actifs se tournent déjà vers le prochain élu potentiel qui pourrait décrocher son fonds négocié en bourse au comptant, après donc Bitcoin et Ethereum. Pour Geoffrey Kendrick, analyste de la banque Standard Chartered, les prochains candidats pourraient être les cryptomonnaies du réseau Solana et de Ripple Labs :

« Pour d’autres cryptos (par exemple SOL et XRP), les marchés se tourneront également vers leur éventuelle obtention d’un ETF, bien qu’il s’agisse probablement d’une histoire de 2025, et non de 2024. »

Geoffrey Kendrick, responsable de la recherche sur les devises et les actifs numériques à la Standard Chartered Bank

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Comme la SEC a accepté Bitcoin et Ethereum, elle ne pourra pas refuser d’autres grandes cryptos

En effet, pour Geoffrey Kendrick, la Securities and Exchange Commission a en quelque sorte ouvert sa propre boîte de Pandore en acceptant la cotation des ETF Ethereum. Car si les ETF spot BTC auraient pu être désignés comme « une exception » par les régulateurs de Gary Gensler, puisque le Bitcoin est reconnu comme une marchandise (commodity) depuis de longues années, le cas était nettement moins tranché pour les altcoins.

Si ça passe pour Ethereum, pourquoi cela ne passerait pas pour d’autres cryptomonnaies ? Selon notre expert de la Standard Chartered :

« Dans plusieurs cas, la technologie de base est tellement similaire à Ethereum [ndlr : les réseaux blockchains basés sur l’Ethereum Virtual Machine (EVM)] qu’il serait difficile pour la SEC de prétendre qu’il s’agit de valeurs mobilières (securities) compte tenu de la position [que la Commission vient de prendre] sur Ethereum. »

Geoffrey Kendrick, responsable de la recherche sur les devises et les actifs numériques à la Standard Chartered Bank

De plus, Geoffrey Kendrick souligne également que le secteur des actifs numériques « a désormais un soutien politique des deux côtés » du spectre politique étasunien. En effet, des élus Démocrates se sont rebellés conter la position anti-crypto de Joe Biden et de Gary Gensler, et ont rejoint les Républicains dans leur lutte pour favoriser la révolution technologique portée par Bitcoin et les cryptomonnaies.

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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