Les enquêtes se multiplient – L’hiver crypto continue de s’abattre sur les entreprises du domaine. Ainsi, l’affaire Genesis et Gemini fait état d’un nouveau rebondissement avec l’entrée en jeu du département de justice américaine et de la SEC.
Genesis x Gemini
En novembre dernier, la chute de la plateforme d’échange FTX a fini d’achever le cours des cryptomonnaies déjà malmené par l’effondrement de Luna. Ainsi, la plupart du marché crypto a enregistré une nouvelle vague de baisse.
Sans grande surprise, cette situation s’est propagée à d’autres plateformes centralisées.
Ainsi, la plateforme d’échange Gemini n’a eu d’autre choix que de bloquer les retraits de son programme « Earn » qui proposait des rendements avoisinant les 8%.
En pratique, c’est l’entreprise Genesis qui assurait la partie lending du programme de Gemini. Au total, ce sont plus de 340 000 utilisateurs qui ont vu leurs fonds gelés dans le programme. En tout et pour tout, Genesis doit actuellement 900 millions de dollars à Gemini.
D’après des communications récentes de Cameron Winklevoss, le cofondateur de Gemini, Genesis serait à blâmer pour le blocage des fonds.
Celui-ci dénonce activement le manque de transparence et de communication de Barry Silbert dans la gestion de la situation.
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La justice s’en mêle
Il semblerait que la situation évolue avec l’arrivée de nouveaux protagonistes. En effet, selon des informations rapportées par nos confrères de Bloomberg, le département de justice et la SEC suivraient de près cette affaire.
Ainsi, les autorités américaines seraient en train d’ouvrir une enquête sur Genesis et sa compagnie mère Digital Currency Group (DCG). Ces dernières cherchent à éclaircir divers transferts internes qui ont eu lieu entre les deux entités.
Pour ce faire, les procureurs ont émis une demande d’entretien ainsi que des documents aux deux entités. De son côté, la SEC mène, semblerait-il, une enquête similaire.
De son côté, Digital Currency Group a déclaré ne pas être au courant d’une quelconque enquête à son encontre.
« DCG a une forte culture d’intégrité et a toujours mené ses affaires de manière légale. Nous n’avons aucune connaissance ou raison de croire qu’il y a une enquête du District Est de New York sur DCG. »
De son côté, Genesis tente tant bien que mal de maintenir le cap. En effet, l’entreprise a récemment pris la décision de licencier 30 % de son personnel. Cette réduction des effectifs fait suite à une première vague de licenciement en août dernier.
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