BitMEX et une holding en vins français acquièrent un exchange japonais régulé

Collectionnez les articles du JDC en NFT

Collecter cet article

Malgré ses perspectives baissières à court/moyen terme pour le marché des cryptomonnaies, Arthur Hayes, CEO de BitMEX, ne s’en désintéresse pas pour autant, loin de là. La société va investir aux côtés de Madison Labs dans un crypto-exchange japonais régulé.

BitMEX s’associe avec un détaillant de vins français

En s’associant avec le groupe Madison Holdings, grand détaillant de vins français, BitMEX souhaite acquérir une participation majoritaire dans l’exchange BitOcean.

« Notre secteur vitivinicole est stable et rentable, mais il est limité en taille. Il est difficile de transformer le commerce du vin en une très grande entreprise. C’est pourquoi nous souhaitons diversifier nos activités dans les domaines de la technologie financière et des cryptomonnaies, afin d’obtenir un meilleur rendement pour nos actionnaires » Raymond Ting Pang-wan, président de Madison

Madison Labs, est une filiale de Madison Holdings, une société cotée sur la bourse de Hong Kong. Elle aurait précisément l’intention d’acquérir 62,7% du capital de BitOcean, pour 1,68 milliard de yens, soit environ 13,4 millions d’euros.

Bitmex

BitOcean : un exchange déjà régulé par la FSA

Bien qu’il ne soit pas encore entré en fonction, l’exchange japonais BitOcean est déjà enregistré auprès de la Financial Services Agency (FSA), l’autorité financière japonaise.

« Le Japon représente environ 20% du commerce de bitcoins dans le monde. Le Japon et les États-Unis sont les deux seuls marchés à avoir un système de licence pour de telles plateformes de trading. Nous voulions investir dans une plate-forme soumise à une réglementation appropriée » Raymond Ting Pang-wan, président de Madison

La société mère de BitMEX – HDR Global Trading – va acquérir indirectement cette majorité de parts : sa filiale HDR Cadenza Management devrait acquérir plus de 51% du capital de Madison Labs.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

Commentaires

Votre email ne sera pas publié. En publiant un commentaire, vous acceptez notre politique de confidentialité.


Recevez un condensé d'information chaque jour