Cryptomonnaies : Telegram veut sa propre plateforme d’échange de cryptos
Il faut re-décentraliser les cryptos – Trop, c’est trop pour Pavel Durov, le fondateur de Telegram, qui semble particulièrement excédé par la centralisation des cryptos qu’un acteur comme FTX a pu créer. Surtout avec le désastre que cela peut engendrer derrière. Il envisage ainsi d’un exchange décentralisé (DEX) qui soit made in Telegram.
Plus jamais un FTX pour Pavel Durov
L’explosion de la plateforme FTX est encore dans tous les esprits de la cryptosphère. Chacune des révélations sur l’empire déchu de Sam Bankman-Fried (SBF) s’avère être un nouveau scandale impensable.
Pavel Durov s’est récemment exprimé sur le sujet via son réseau de messagerie Telegram, et en a profité pour faire une annonce. L’homme de 38 ans commence par rappeler la nécessité de conserver l’héritage de la décentralisation des cryptomonnaies, apporté par Satoshi Nakamoto et Bitcoin (BTC).
« Le secteur des blockchains a été construit sur la promesse de la décentralisation, mais a fini par se concentrer entre les mains de quelques-uns, qui ont commencé à abuser de leur pouvoir. Ainsi, de nombreuses personnes ont perdu leur argent lorsque FTX (…) a fait faillite.
Pavel Durov, CEO et fondateur de Telegram
La solution est claire : les projets basés sur la blockchain devraient revenir à leurs racines : la décentralisation. Les utilisateurs de cryptomonnaies devraient opter pour des transactions sans intermédiaire de confiance (trustless) et des portefeuilles auto-hébergés qui ne dépendent d’aucun tiers. (…) »
Un/des exchange(s) décentralisé(s) à la sauce Telegram ?
Pavel Durov en profite ensuite pour faire un peu de publicité pour ses développeurs et lui. Il rappelle ainsi – qu’avec seulement 4 autres personnes – il a monté la plateforme d’enchères décentralisées « Fragment ». Cette dernière, construite sur la blockchain TON, a permis de vendre aux enchères des noms d’utilisateurs (pseudos) pour le réseau Telegram.
Le fondateur de la messagerie privée annonce ainsi l’arrivée prochaine de plateformes décentralisées d’échange de cryptos (DEX) donc, mais aussi des wallets non-custodial (c.-à-d. auto-hébergé : dont l’utilisateur possède les clés privées).
« La prochaine étape pour Telegram est de construire un ensemble d’outils décentralisés, y compris des wallets non-custodial et des exchanges décentralisés, pour que des millions de personnes puissent échanger et stocker des cryptomonnaies en toute sécurité. Nous pourrons ainsi réparer les torts causés par la centralisation excessive, qui a laissé tomber des centaines de milliers d’utilisateurs de cryptomonnaies. (…) »
Après les déboires administratifs et judiciaires du premier projet de blockchain de Telegram, celui-ci renaît de ses cendres via sa communauté. Toujours sous l’acronyme TON, même si celui-ci signifie désormais The Open Network (token TON), en lieu et place de l’ancien Telegram Open Network (token GRAM). En tout cas, Pavel Durov semble y avoir repris le flambeau du développement d’applications décentralisées.
Pour conserver vos cryptos, rien ne vaut un wallet Ledger. Les Nano S et Nano X procurent sécurité et facilité d’utilisation. En effet, ils sont compatibles avec l’immense majorité des crypto et des réseaux. Ils constituent une alternative absolument essentielle à tous les exchanges qui proposent de conserver vos avoirs à votre place. Rappelez-vous, “Not your keys, not your coins” (lien commercial) !