Stablecoins et ICO : la Banque centrale du Nigeria sur la voix de l’adoption des cryptomonnaies
Encadrer, non interdire – Bien que la Banque centrale du Nigéria ait commencé à bannir le cash pour promouvoir l’utilisation de sa monnaie numérique d’État, l’eNaira, l’institution ne fermerait pas pour autant la porte aux stablecoins et même aux ICO, qui ne sont pourtant toujours pas bien vus par les régulateurs de certains pays.
Les stablecoins : un moyen de paiement intéressant au Nigéria
Dans son rapport intitulé « Nigeria Payments System Vision 2025 », la Banque centrale nigériane a indiqué qu’elle pourrait envisager l’élaboration d’un cadre réglementaire pour une utilisation potentielle des stablecoins dans le pays.
Dans le document, l’institution donne une définition des stablecoins et décrit la manière dont les paiements avec ces derniers sont effectués en se servant de la blockchain. La Banque centrale du Nigéria compare alors le mécanisme avec celui du JPM Coin, qui est la cryptomonnaie que JPMorgan a développée.
L’institution précise ensuite que les stablecoins pourraient « constituer un mécanisme de paiement efficace » et qu’un cadre réglementaire s’avère alors nécessaire.
>> 10% de réduction sur vos frais de trading ? Inscrivez-vous sur Binance (lien commercial) <<
Les ICO : le nouvel outil pour mieux collecter des fonds dans le pays
Outre les stablecoins, la Banque centrale nigériane s’intéresse à la réglementation des initial coin offerings (ICO). Elle estime que le manque de réglementation dans ce domaine dissuade les investisseurs à « adopter la série actuelle d’ICO ». La Banque centrale souligne d’ailleurs les risques liés aux ICO qui sont non réglementés, avec les abus ou les fraudes commis par les émetteurs (fuites avec les fonds des investisseurs, promesses non tenues, …).
Néanmoins, bien qu’elle ait émis des critiques contre les ICO sous leur forme actuelle, l’institution voit le potentiel de cette méthode de financement de projets. Elle la décrit comme étant une nouvelle approche que les projets d’investissement utilisent pour collecter des fonds pour le marchés de gros, ou encore comme un nouveau procédé pour les prêts en pair-à-pair ou le crowdfunding pour le marché de détail.
Dans son rapport, la Banque centrale nigériane a précisé qu’elle collaborerait avec la SEC pour l’élaboration éventuelle d’un cadre réglementaire pour les ICO.
Le contenu du document publié par la Banque centrale du Nigéria tend à confirmer les hypothèses selon lesquelles, les monnaies numériques d’Etat ne sont pas forcément une menace pour les stablecoins. Mais si les autorités d’un pays ne veulent pas bannir ces derniers, elles souhaitent les réglementer.
Le temps de l’intérêt des États pour Bitcoin est venu. Et vous, que faites-vous pour préparer l’avenir ? Commencez à vous familiariser avec ce monde passionnant, et n’attendez plus pour vous créer un compte sur Binance. Vous économiserez 10 % sur vos frais de trading en suivant ce lien (lien commercial).