Les banques font de l’anti-jeu – Face à l’essor des cryptomonnaies et plus récemment de la finance décentralisée (DeFi), les banques classiques ont du mal à suivre. Ainsi, alors que certaines tentent d’embrasser cette révolution, d’autres tentent toujours de s’y opposer.
Depuis le lancement du réseau Bitcoin (BTC) au début de l’année 2009, les banques n’ont eu de cesse de rabaisser cette révolution qui leur fait de l’ombre. En effet, de nombreuses institutions ont, tour à tour, annoncé la mort de Bitcoin et des cryptomonnaies, allant jusqu’à les qualifier d’arnaques pures et dures.
Cependant, après plus de 10 années d’évolution, ces dernières n’ont d’autres choix que d’accepter le fait que les cryptomonnaies sont amenées à rester pour le long terme. Néanmoins, alors que certaines banques font un pas vers l’écosystème, comme c’est le cas de Société Générale qui multiplie les expérimentations sur diverses blockchains, d’autres sont plus réticentes.
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Face au refus des banques, particuliers et professionnels sont logés à la même enseigne. Ainsi, dans un tweet publié dimanche 23 janvier, Hayden Adams, le fondateur de la plateforme d’échange décentralisée Uniswap, a révélé ses déboires bancaires.
Selon sa publication, la banque JPMorgan a clôturé son compte… sans notification préalable ni explications.
« Je connais de nombreuses personnes et entreprises qui ont été ciblées de la même manière, simplement parce qu’elles travaillaient dans le secteur de la cryptomonnaie. » Hayden Adams
« Je connais de nombreuses personnes et entreprises qui ont été ciblées de la même manière, simplement parce qu’elles travaillaient dans le secteur de la cryptomonnaie. »
Un cas qui ne semble pas exclusif à Hayden. En effet, selon ses dires, d’autres acteurs impliqués dans l’écosystème auraient été la cible de pratiques similaires, sous prétexte qu’ils travaillent dans le secteur des cryptomonnaies.
Ces fermetures de comptes inopinées pourraient bien être une façon pour les banques de combattre la révolution en marche, sans pour autant avoir à le faire de façon publique et assumée.
« Il s’agit probablement d’une dé-bancarisation fantôme des cryptomonnaies par la Réserve fédérale ou les examinateurs bancaires de l’USOCC, sous la direction de la hiérarchie. Si l’examinateur dit à une banque qu’un certain client est trop risqué et que la banque met fin à cette relation, la banque est contractuellement empêchée de dire au client pourquoi. »Brian Quintenz, ancien commissaire de la CFTC
« Il s’agit probablement d’une dé-bancarisation fantôme des cryptomonnaies par la Réserve fédérale ou les examinateurs bancaires de l’USOCC, sous la direction de la hiérarchie. Si l’examinateur dit à une banque qu’un certain client est trop risqué et que la banque met fin à cette relation, la banque est contractuellement empêchée de dire au client pourquoi. »
Pour appuyer ses propos, Quintenz cite un article, publié en novembre dernier par le Wall Street Journal, dans lequel la sénatrice Cynthia Lummis accusait la Réserve fédérale (Fed) américaine de mettre volontairement un frein à la croissance de la fintech et des cryptomonnaies.
La situation n’est pas bien différente de notre côté de l’Atlantique. En effet, particuliers et professionnels doivent régulièrement faire les frais des humeurs changeantes des banques vis-à-vis des cryptomonnaies.
D’un côté, les professionnels souhaitant créer des entreprises liées au domaine des cryptomonnaies peinent à trouver des banques enclines à leur accorder confiance et crédit. De l’autre, les particuliers doivent couramment faire face aux refus bancaires lors d’interactions avec des plateformes cryptos.
Ainsi, chaque année, nos confrères de Bitcoin.fr effectuent un sondage, puis un classement des banques les plus crypto-friendly en France. Les résultats ne sont guère encourageants. Une grande majorité des banques françaises reste encore frileuse face aux investissements cryptos, quitte à bloquer les virements à destination de certaines plateformes d’échange.
Cette situation n’est pas propre au continent américain ou à la France. En Australie, Michaela Juric, la fondatrice de la plateforme Bitcoin Babe, a été bannie de 91 banques et institutions financières en 7 ans à cause de ses activités dans la cryptosphère.
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Ingénieur en software et en systèmes distribués de formation, passionné de cryptos depuis 2013. Touche à tout, entre mining et développement, je cherche toujours à en apprendre plus sur l’univers des cryptomonnaies et à partager le fruit de mes recherches à travers mes articles.
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