L’Autriche accepte Bitcoin et les cryptos, contre une « petite » taxation

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Tranquillité contre taxes – Certains législateurs de l’Union européenne sont parfois en totale roue libre en matière de régulation des crypto-actifs, quitte même à risquer de détruire tout le secteur en Europe. Bien que membre de l’UE, l’Autriche semble avoir une approche beaucoup plus « pratique » (fiscale ?) sur la question et souhaite que les entreprises puissent exploiter sans contraintes superflues (mais avec taxations) l’énorme potentiel des technologies liées aux cryptomonnaies.

La Chambre de commerce d’Autriche aide les sociétés à adopter les cryptos

Entre les menaces sur Bitcoin (BTC) et son minage mises en échec de peu, et une volonté d’ultra-surveillance des crypto-transactions dès le premier satoshi, il est inquiétant en Union Européenne de lier son entreprise à des activités sur blockchains décentralisées.

Mais peut-être pas partout en UE… En effet, selon un récent rapport publié par Cointelegraph, l’Autriche pourrait s’avérer être un havre de paix (payant) pour les cryptos au milieu de cet enfer réglementaire.

Certaines administrations, comme la Chambre de commerce autrichienne, aide ainsi les entreprises du pays à déterminer si la technologie des blockchains peut les aider dans leur croissance et/ou leur fonctionnement. Cette dernière a même mis en place un groupe de travail consacré aux divers domaines d’applications de la technologie des registres distribuées (DLT).

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Les banquiers autrichiens expérimentent l’innovation portée par les cryptos

Du côté des institutions bancaires traditionnelles, l’Autriche se démarque également. Ainsi, la deuxième plus grande banque du pays, la Raiffeisen Bank, expérimente son propre projet de stablecoin indexé en euro, et ce, depuis l’automne 2020.

De même, la banque centrale autrichiennel’Oesterreichische Nationalbank (OeNB) – mène ses propres expériences avec la technologie blockchain. Depuis l’an dernier, l’OeNB mène ainsi un projet sur l’émission d’obligations fédérales grâce à l’émission d’euros numériques. Ces travaux de recherche sont appelés Delivery vs. Payment Hybrid Initiative (DELPHI).

Toute la « bienveillance » de l’État autrichien et des institutions pour ces technologies a une bonne raison : depuis ce 1er mars 2022, les revenus issus des crypto-actifs sont soumis à une juteuse taxe de 27,5 %… Le portefeuille a ses raisons que la raison ignore.

On comprend ainsi mieux que l’Autriche souhaite plus de clarté juridique sur les crypto-actifs, quand un aussi gros pourcentage de la manne financière de ce secteur innovant rentre dans les caisses de l’État. Mais au moins, comme nous l’avons vu, le pays favorise l’adoption des actifs numériques et de leurs technologies. Rappelons qu’en France, la taxation sur les plus-values cryptos est même de 30% (qui a dit « pour pas grand-chose en échange » ? Ce n’est pas bien de critiquer).

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Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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