La police à la poursuite des utilisateurs d’Hansa et Alphabay.

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Comme précédemment couvert par le JDC, deux des plus grands marchés noirs du darknet, Alphabay et Hansa, ont été mis hors-ligne par les autorités. Alphabay a été démonté par une opération surnommée « Bayonet » incluant des raids sur les serveurs du site au Canada ainsi que l’arrestation en Thaïlande d’Alexander Cazes un ressortissant canadien. Alexander a été retrouvé mort dans sa cellule juste après son arrestation (Article JDC).

Quand Alphabay est tombé, ses utilisateurs ont afflué sur les marchés alternatifs du darknet, y compris Hansa. Cela faisait en réalité déjà plusieurs semaines que la police hollandaise avait pris le contrôle des serveurs du site pour rassembler un maximum d’informations sur les utilisateurs. Toutes ces informations ont été distribuées à diverses organisations d’application de la loi autour du globe.

La police hollandaise a même tweeté qu’elle possédait au mois 500 adresses d’acheteur de divers pays :

S’en est suivi une vague d’arrestations liées à la drogue dans le monde entier.

Sur le reddit de DarkNetMarkets des utilisateurs ont créé une chronologie des interventions de police dans le cadre de cette affaire :

Chronologie des interventions de police.

Il est clair que les autorités ne recherchent pas uniquement les vendeurs, mais également les personnes ayant acheté de la drogue.
Selon l’utilisateur à l’origine de cette chronologie qui aurait également commandé sur Hansa avant que le site ne soit définitivement fermé par la police, serait maintenant poursuivi pour un achat de drogue de moins de 20 dollars.

L’utilisateur précise plus loin qu’il n’a pas utilisé le chiffrage approprié et que cela pourrait être la raison de ses poursuites :

« J’ai utilisé auto-encrypt car j’étais ivre quand j’ai passé commande. Je suis en Europe de l’ouest. La police locale a probablement reçu les informations aujourd’hui des autorités hollandaises. »

Sur un autre poste reddit, un utilisateur cite des avocats et conseille aux utilisateurs américains de ne rien dire à la police s’ils se font attraper :
« Si vous vous faites arrêter, les deux seules choses qui devraient sortir de votre bouche sont : “Suis-je libre de partir ?” et “Je veux mon avocat tout de suite” »

Source : Cryptocoins News

Romain

Cofondateur du Journal du Coin et crypto-addict depuis de nombreuses années. J'aime partager ma passion et aider les nouveaux arrivants à évoluer dans cet univers.

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