Minage de Bitcoin (BTC) au Kazakhstan : les mineurs devront montrer patte blanche

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Mining officiel et officieux – Comme beaucoup de nations dans le monde, le Kazakhstan est très pressé de sortir sa propre monnaie numérique de banque centrale (MNBC). Mais contrairement à la plupart, il n’en néglige pas non plus totalement Bitcoin (BTC). Ainsi, le minage du roi des cryptomonnaies est très clairement encadré dans le pays. Une nouvelle loi vient renforcer cette distinction entre « bons » et « mauvais » mineurs de cryptos.

Les obligations relatives au minage de Bitcoin se durcissent

Si de lourdes chaînes réglementaires se sont vus se poser sur les mineurs du réseau Bitcoin au Kazakhstan, leur poids vient à nouveau de s’alourdir. En effet, comme le rapporte Cointelegraph, une nouvelle loi « sur les actifs numériques » a été approuvée et ratifiée par le président Kassym-Jomart Tokayev, le lundi 6 février 2023.

Dans sa dernière version validée, ce texte prévoit une nouvelle obligation pour les crypto-mineurs. Elle concerne la revente « d’au moins 75% » de leurs revenus de minage à des plateformes d’échange crypto dûment agréées par l’État Kazakh.

« En cas de vente d’actifs numériques, obtenus à la suite de minage numérique sur le territoire de la République du Kazakhstan, ces actifs sont soumis à une vente obligatoire via des bourses d’actifs numériques agréées par le Centre financier international d’Astana. Cela, pour un montant d’au moins soixante-quinze pour cent, conformément aux règles de soumission d’informations sur les revenus des mineurs numériques et des pools de minage numérique, à des fins fiscales. »

Au Kazakhstan, les mineurs de bitcoins commencent à avoir la vie dur : le gouvernement durcit sa loi sur le minage de cryptomonnaies.

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Faire la chasse aux crypto-mineurs « mauvais payeurs »

Le but évident de la manœuvre est que les mineurs ne revendent plus discrètement leurs BTC et autres cryptomonnaies issues du minage des réseaux blockchains en Preuve de travail (PoW). Par exemple, sur des crypto-bourses étrangères, que le fisc Kazakh aurait potentiellement du mal à retracer.

Les « mauvais » mineurs, cherchant l’évasion fiscale, vont devoir passer à la caisse des impôts, ou passer à la clandestinité/illégalité totale. Quant aux « bons » mineurs, ils devront donc se mettre à nu sur leurs revenus en bitcoins.

Cette obligation de revente à des plateformes agréées n’entrera toutefois en vigueur qu’à compter du 1er janvier 2024. Et, chose à noter, elle ne restera qu’un an en application, c’est-à-dire, jusqu’au 1er janvier 2025. Après cela, les autorités fiscales du Kazakhstan auront un bon aperçu des revenus des crypto-mineurs. Histoire d’éviter que ces derniers aient la mauvaise idée de sous-déclarer lesdits revenus, pour payer moins d’impôts…

Si Bitcoin et les cryptomonnaies ont, un temps, été dénigrés et rejetés par les États, les choses ont commencé à changer. Si, majoritairement, les gouvernements continuent à ne pas trop aimer les crypto-actifs (trop décentralisés), certains ont parfaitement compris la juteuse manne financière imposable qu’ils génèrent. Pour « fêter » la nouvelle année 2023, l’Italie a par exemple annoncé aux crypto-enthousiastes qu’ils paieront désormais 26% d’impôts sur leurs plus-values d’actifs numériques.

Le temps de la régulation est venu, et avec lui celui de l’incertitude. N’attendez plus pour préparer l’avenir. Inscrivez-vous vite sur la plateforme Binance, et économisez 10 % sur vos frais de trading en suivant ce lien (lien commercial).

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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