L’Ohio arrête d’accepter Bitcoin pour le paiement des impôts

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Il y a un peu moins d’un an, l’Ohio était le premier État américain à accepter le paiement des impôts en bitcoins (BTC). Malheureusement, le nouveau trésorier de l’État se pose des questions sur les choix de son prédécesseur, et préfère mettre en pause le service de paiement en BTC.

Le maximalisme ne passera pas

En novembre 2018, l’État de l’Ohio annonçait qu’il offrait aux entreprises présentes sur son territoire la possibilité de payer leurs impôts en ligne grâce à Bitcoin. Un site internet – OhioCrypto.com – avait même été mis en place spécialement à cette occasion.

Malheureusement, Robert Sprague, nouveau trésorier de l’Ohio depuis le début de l’année, a annoncé par une publication ce 2 octobre que ces paiements en BTC des impôts allaient être suspendus.

En effet, pour proposer ce service, l’État travaillait avec BitPay, la bien connue société de traitement de paiements cryptos. Cette dernière convertissait directement en dollars américains les bitcoins reçus des entreprises, avant qu’ils ne soient encaissés par l’État de l’Ohio.

Incertitudes

Et le trésorier Sprague se questionne sur l’éventuelle définition de BitPay comme d’un « dispositif de transaction financière », qualification qui fait que l’entreprise aurait dû être sélectionnée par voie de concours. Il préfère ainsi transmettre la patate chaude au procureur général de l’Ohio, afin d’avoir un avis formel sur la question.

« Il est vital que l’Ohio explore de nouvelles technologies et de nouveaux processus innovants qui continuent à mener l’Ohio vers l’avenir (…) Cependant, nous devons nous assurer que tout nouveau processus mis en place, tel que OhioCrypto.com, est établi conformément à la loi de l’Ohio », Robert Sprague, trésorier de l’Ohio

Tant que le trésorier Sprague n’aura pas reçu l’avis définitif du procureur, le site OhioCrypto.com et les paiements d’impôts en BTC resteront coincées dans les limbes.

Signalons tout de même que le questionnement de M. Sprague provient également du fait que le service n’avait eu jusqu’ici qu’un succès limité : seulement une petite dizaine d’entreprises auraient choisi de payer leur impôt en bitcoins, depuis le début de l’expérimentation.

Rémy R.

Issu d’une formation universitaire en Sciences, je m’intéresse aux blockchains et à Bitcoin depuis 2013 et en ai même miné à l’époque. La bulle qui s'en est suivie m'en a détourné, mais je m'y suis replongé depuis 2017 et les étudie depuis avec passion.

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