Julian Assange libre ! Le fondateur de WikiLeaks signe un accord de plaidoyer avec les USA

Points Clés :

  • Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, libéré après cinq ans de détention à Belmarsh, Londres.
  • Assange plaide coupable à un chef d’accusation de complot dans un accord de plaidoyer avec les USA.
  • Sa peine de cinq ans et trois mois de prison est déjà purgée.
  • Retour prévu en Australie après l’audience de détermination de la peine.

Suite, et presque fin. L’histoire de Julian Assange, le fondateur controversé de WikiLeaks, arrêté par les britanniques à l’ambassade d’Équateur à Londres en 2019, est marquée par des révélations explosives, des fuites de documents classifiés, et une décennie de batailles judiciaires. Sa récente libération, après plus de cinq ans de détention à Belmarsh, Londres, fait suite à un accord de plaidoyer avec les autorités américaines. Assange a accepté de plaider coupable à un chef d’accusation de complot visant à obtenir et à divulguer des informations sur la défense nationale américaine. Cet accord marque une étape importante dans une saga judiciaire qui a captivé l’attention mondiale.

Julian Assange, de la prison de Belmarsh à la liberté

Alors que notre côté du globe terrestre dormait, ou s’endormait, Julian Assange a été libéré d’une prison londonienne après avoir accepté un accord de plaidoyer avec les États-Unis. Selon des documents judiciaires mis à disposition de Reuters Assange plaidera coupable d’un chef d’accusation de complot visant à obtenir et à divulguer des informations sur la défense nationale américaine. En échange, il ne sera pas extradé vers les États-Unis et sa peine de cinq ans et trois mois de prison, déjà purgée à Belmarsh, sera considérée comme complète. En bref, il est libre !

Cette libération est le résultat d’une campagne mondiale qui a mobilisé des militants de la liberté de la presse, des législateurs, et des leaders politiques de diverses sensibilités, jusqu’aux Nations Unies.

« Julian Assange est libre !
Il a quitté la prison à sécurité maximale de Belmarsh le matin du 24 juin, après y avoir passé 1 901 jours. Il a été libéré sous caution par la Haute Cour de Londres et a été libéré à l’aéroport de Stansted dans l’après-midi, où il est monté à bord d’un avion et a quitté le Royaume-Uni.
C’est le résultat d’une campagne mondiale qui a réuni des organisateurs locaux, des défenseurs de la liberté de la presse, des législateurs et des dirigeants de tout le spectre politique, jusqu’aux Nations Unies. Cela a ouvert la voie à une longue période de négociations avec le ministère américain de la Justice, qui a abouti à un accord qui n’a pas encore été formellement finalisé.
Nous vous fournirons plus d’informations dès que possible. Après plus de cinq ans dans une cellule de 2×3 mètres, isolé 23 heures sur 23, il retrouvera bientôt son épouse Stella Assange, et leurs enfants, qui n’ont connu leur père que derrière les barreaux.
WikiLeaks a publié des articles sans précédent sur la corruption du gouvernement et les violations des droits de l’homme, tenant les puissants pour responsables de leurs actes. En tant que rédacteur en chef, Julian a payé cher pour ces principes et pour le droit du peuple à savoir. À son retour en Australie, nous remercions tous ceux qui nous ont soutenus, se sont battus pour nous et sont restés totalement engagés dans la lutte pour sa liberté. »

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Julian Assange et Wikileaks : des révélations qui changent le monde

Pour rappel, en 2010, WikiLeaks a publié plus de 700 000 documents classifiés et autres communications diplomatiques américains concernant les guerres en Afghanistan et en Irak, obtenus grâce à l’ancienne analyste du renseignement militaire, Chelsea Manning. Ces révélations ont provoqué une onde de choc mondiale, exposant les rouages internes des interventions militaires américaines. WikiLeaks, alors coupé de tout service bancaire, s’est tourné vers bitcoin pour se financer.

Le rôle de WikiLeaks dans ces divulgations a suscité diverses réactions, allant de la condamnation à la célébration. Pour les partisans de la transparence et de la liberté de la presse, Assange est un héros. Pour ses détracteurs, il représente une menace pour la sécurité nationale.

L’inculpation d’Assange en avril 2019 sous l’administration Trump, sur la base de la loi sur l’espionnage, a suscité l’indignation des défenseurs de la liberté de la presse. Ils ont argué, à juste titre, que la publication d’informations d’intérêt public ne devrait pas être criminalisée. Nous notons cependant une ombre au tableau. Et, ça sera là le mot de la fin. Selon Jameel Jaffer, directeur exécutif de l’Institut du Premier Amendement à l’Université de Columbia, cet accord de plaidoyer, évite le pire pour la liberté de la presse, mais il laisse une ombre sur le journalisme d’investigation à travers le monde. Une ombre aussi froide que les 5 années de prison purgées par Julian Assange. Ainsi, la libération de Julian Assange marque-t-elle une nouvelle étape dans une saga complexe mêlant questions de liberté de la presse, de sécurité nationale, et de droits humains. L’épilogue restera à suivre, sur le Journal du Coin.

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Magali

De simple lectrice en 2017 à rédactrice en chef depuis septembre 2023, j'allie maintenant l'écriture à mes connaissances à travers mes articles pour Le Journal du Coin. Mon seul but est celui de vous informer sur l'univers de demain : celui de la blockchain, des cryptomonnaies, des NFT et du metaverse. Persuadée que Bitcoin est une révolution, j'entends participer à la vulgarisation de notre écosystème.