JP Morgan s’approprie les avancées permises par Bitcoin, mais son patron continue de l’insulter !
Haïsseur pro de Bitcoin. Est-ce parce que sa banque a volé toutes les technologies open source issues de Bitcoin (BTC) et des cryptomonnaies – pour se les approprier sans vergogne – que Jamie Dimon déteste autant le roi des cryptos ? En tout cas, malgré son affirmation de « ne plus parler de Bitcoin désormais » faite en 2017, le CEO de JP Morgan & Chase a toujours gardé son flot d’insultes ininterrompu contre Bitcoin. Voilà sa dernière fournée d’injures.
Bitcoin, la bête noire du patron de la banque JP Morgan
C’est ce 17 janvier 2024, au World Economic Forum de Davos, que Jamie Dimon, le CEO de JP Morgan, à une nouvelle fois insulté le chef de file des crypto-actifs, Bitcoin. Déjà l’an dernier, au même Forum économique mondial (WEF), édition 2023, le banquier avait trouvé son expression favorite pour dénigrer Bitcoin : un « caillou de compagnie » (« pet rock »).
Mais malgré la cotation de 11 ETF Bitcoin au comptant ce 11 janvier 2024, dont on aurait espéré qu’ils apportent un peu de recul et de retenue à Jamie Dimon, c’est donc rebelote cette année, avec toujours le même genre d’invectives surannées et recyclées. Lors d’une interview avec CNBC, le banquier a (re)déclaré :
« [Bitcoin,] je l’appelle le caillou de compagnie. (…) C’est la dernière fois que je parle de ce sujet avec CNBC [ndlr : si seulement !]. La blockchain est une réalité. C’est une technologie. Nous l’exploitons. Elle va permettre de transférer de l’argent et des données. Elle est efficace. Nous en parlons aussi depuis 12 ans. (…) Bitcoin ne sert à rien. »
Jamie Dimon, CEO de JP Morgan & Chase
Jamie Dimon obligé d’être moins insultant envers Ethereum, et pour cause…
Si manifestement le CEO de la JP Morgan crache toujours sans retenue son animosité envers l’invention de Satoshi Nakamoto, qui a permis de mettre en application/populariser la technologie des registres distribués (DLT) et de fonder le secteur des cryptomonnaies, il se montre plus modéré envers Ethereum (ETH). Ce dernier réseau, lancé plus de 6 ans et demi après la blockchain BTC, s’est pourtant très inspiré de la première des cryptomonnaies. Ethereum avait même copié son consensus par Preuve de travail (PoW), jusqu’en septembre 2022.
Étant donné que la méga-banque JP Morgan use et abuse des technologies de l’Ethereum Virtual Machine (EVM) avec ses blockchains privées Quorum puis Onyx, et brasse un volume d’1 milliard de dollars chaque jour grâce au JPM Coin (son token maison inspiré outrageusement des stablecoins), un minimum de respect était de toute évidence obligatoire.
« Il y a [un type de] cryptomonnaies qui pourrait réellement servir à quelque chose. [Les blockchains exploitant les smart contracts], vous pouvez les utiliser pour acheter et vendre des biens immobiliers et déplacer des données – en faisant de la tokenisation de biens avec lesquelles vous faites quelque chose. »
Jamie Dimon, CEO de JP Morgan & Chase
En fin de ce thème et sur le roi des cryptos, qui de toute évidence l’énerve au possible avec la popularité croissante de Bitcoin, Jamie Dimon a réitéré que c’est « la dernière fois » qu’il s’exprime sur le sujet. Nous prions tous pour que, cette fois, le banquier finisse enfin par tenir ses promesses, et ne parle plus d’un actif dont il ne veut manifestement rien comprendre sur son importance révolutionnaire.