Guerre anti crypto : La SEC moquée par Coinbase et Ripple
La SEC invente des mots sortis de nulle part. Aux États-Unis, les régulateurs de la Securities and Exchange Commission (SEC) ont encore une fois démontré leur sectarisme anti-cryptos. Dans son harcèlement judiciaire des grands acteurs du secteur, la SEC a utilisé le terme de « Crypto Asset Securities » pour qualifier des cryptomonnaies, alors que celui-ci n’a aucune base ou existence légale. Ainsi, face au ridicule de cette preuve supplémentaire de la guerre menée par l’institution US contre leur secteur, des cadres de Coinbase et Ripple ont appuyé là où ça fait mal pour Gary Gensler (le président de la SEC).
Le responsable juridique de Coinbase considère que la SEC a constamment menti sur les cryptos « securities »
C’est Paul Grewal, le directeur juridique (CLO) de la crypto-bourse Coinbase, qui a ouvert le feu des critiques sur la Commission des valeurs mobilières. Car la SEC a expliqué récemment (donc très tardivement, après 4 ans de guerre anti-crypto) qu’elle « regrette toute confusion » qu’elle a pu engendrer en désignant (arbitrairement) des cryptomonnaies comme « securities » (valeurs mobilières).
Mais Paul Grewal ne croit pas à ces larmes de crocodiles de l’institution de Gary Gensler. Il rappelle sur X que la Securities and Exchange Commission, au moins depuis l’arrivée de Gensler à sa tête début 2021, a toujours insisté à vouloir désigner comme securities tout ce qui bouge dans le secteur crypto. Le responsable juridique de Coinbase dénonce donc cette mauvaise foi :
« “La SEC regrette toute confusion qu’elle a pu susciter” en déclarant faussement et à plusieurs reprises que les tokens eux-mêmes sont des titres financiers (securities). Il s’agit là de la (…) note de bas de page 6 de la plainte amendée de la SEC contre Binance. »
Paul Grewal, CLO de Coinbase (compte X @iampaulgrewal)
Gary Gensler et ses régulateurs sont aussi critiqués par le spécialiste juridique de Ripple
Faisant écho aux remarques de Paul Grewal, c’est également Stuart Alderoty, le directeur juridique de Ripple (émettrice du XRP), qui a fini de descendre en flamme le comportement sectaire de la SEC.
Ainsi, le CLO de Ripple tape sur le terme « Crypto Asset Securities », créé de toutes pièces par Gary Gensler et ses régulateurs, sans aucun fondement juridique :
« La SEC admet donc finalement que : 1/ « crypto asset security » est un terme inventé et ; 2/ pour prouver qu’un « crypto asset security » est un contrat d’investissement, la SEC a besoin de preuves regroupant un faisceau de « contrats, d’attentes et d’ententes » ?
Stuart Alderoty, CLO de Ripple (compte X @s_alderoty)
Le plus grave pour les États-Unis, c’est que pendant que Gary Gensler et la SEC entravent et retardent l’adoption des cryptomonnaies dans leur pays, le reste du monde n’attend pas. Encore tout récemment, la plus grande banque de Singapour, la DBS Bank, a annoncé de nouveaux produits financiers basés sur Bitcoin et Ethereum pour ses clients institutionnels.